Rassemblement devant le passage Roche, à Pantin, Elu-e-s et militants Front de gauche, NPA, LO, responsables d’associations – FTCR, ATMF, MRAP, DAL…-, syndicalistes…, nous partagions tous la même douleur, la même colère, la même détermination à tout faire pour que de telles catastrophes ne se reproduisent jamais. Et pourtant nous savons tous que quelques pâtés de maisons plus loin, dans nos banlieue ou nos quartiers de Paris, beaucoup d’autres migrants sont en danger. Les jeunes Egyptiens et Tunisiens, ils sont des centaines à errer de squares en squats insalubres et périlleux. Depuis des mois, des dizaines de militants les ont accompagnés, les ont protégés autant qu’ils ont pu des persécutions policières, ont alerté les autorités préfectorales et ministérielles sur les drames prévisibles. Guéant, ministre de l’Intérieur, Sarkozy et son gouvernement, ne peuvent pas échapper à leur responsabilité. L’urgence c’est d’être aux côtés des dix-huit survivants, traumatisés, hébergés dans un gymnase pour quelques jours seulement. Pour obtenir un hébergement moins précaire, pour obtenir leur régularisation, un nouveau rassemblement est décidé, lundi à Pantin. Rendez-vous est également pris pour vendredi 7 octobre, place de la République à Paris, où une « nuit blanche des sans abris » est organisée.
Le texte de l’appel au rassemblement de ce soir :
CONTRE LA POLITIQUE ANTI-IMMIGRES DU GOUVERNEMENT RESPONSABLE DE LA MORT DE SIX MIGRANTS
POUR UN HÉBERGEMENT D’URGENCE POUR LES JEUNES MIGRANTS DES RÉVOLUTIONS DU PRINTEMPS ARABE
Six migrants d’Égypte et de Tunisie sont morts, mercredi 28 septembre, dans l’incendie du squat qu’ils occupaient à Pantin, ville de la banlieue parisienne.
Il s’agit de l’un des incendies les plus meurtriers depuis celui de l’hôtel Paris-Opéra du 15 avril 2005 où 25 personnes d’origine africaine, dont 10 enfants, sont mortes.
L’État refuse d’accorder des places d’urgence, particulièrement en Ile-de-France pour héberger les jeunes migrants, qui sont obligés de s’abriter dans des squats dangereux.
Des dizaines de jeunes Tunisiens arrivés en France dans la foulée de la chute du régime de Ben Ali, au mois de janvier, se sont retrouvés à dormir dans la rue.
Nous rendons le gouvernement de M Sarkozy porte une lourde responsabilité dans ce drame inhumain, et lui demandons d’accueillir sans délais touts les migrants en situation de détresse dans des centres d’hébergement en Ile-de-France, à Marseille et ailleurs.
Nous renouvelons notre appel à régulariser les enfants des révolutions du printemps arabe venus en France.
Paris le 29 septembre 2011
Signataires
: FTCR – UNI*T –UTIT idf – MRAP – LDH – GISTI – ATTAC – PCF – FASE – ATMF –
ADTF - COLLECTIF
D'AILLEURS NOUS SOMMES D'ICI – PCOT - AMIS DE BOUAZIZI - COORDINATION
CONTRE LE RACISME ET L’ISLAMOPHOBIE - RÉSEAU FÉMINISTE « RUPTURES - GAUCHE
UNITAIRE – EELV – UD CGT 93 – FSU 93 – PG - L'UNION SYNDICALE SOLIDAIRES –
EMCEMO - L'UNION DÉMOCRATIQUE BRETONNE - LES ALTERNATIFS – CRLDHT – AMF –
CEDETIM - L'INTER-COLLECTIF DE SOUTIEN AUX LUTTES DES PEUPLES DU MONDE
ARABE (INTERCO) - LE MANIFESTE DES LIBERTÉS- DAL – ATF – FASI – LUTTE OUVRIÈRE
– CORELSO – NPA – RESF 93 – PCOF -SECRÉTARIAT
INTERNATIONAL CNT – PIR - APTC.CORSE – PTT FRANCE – RNAC – RESF - CPR
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