Dernière minute : les salariés ont décidé d' arrêter leur grève de la faim après un CE qui laisse ouvert l'avenir du site de Frangey. Nul doute que la lutte va continuer sous d'autres formes.
11 ème jour de la grève de la faim pour 12 salariés de Lafarge et le maire qui préside la communauté d'agglomérations, territoire de
l'usine de Frangey, dans l'Yonne, que la direction du géant du ciment veut
rayer de la carte. Devant le siège de l'entreprise à Saint-Cloud, 5 boulevard
Loucheur, où le Comité d'entreprise est convoqué ce matin, syndicalistes CGT,
élu-e-s et militant-e-s de toutes les forces de gauche sont rassemblé-e-s pour
soutenir l'exigence de vraies négociations pour l'avenir de l'usine. Une
mobilisation qui contraste avec le silence du ministre Besson, pourtant
interpellé par la sénatrice des Hauts-de-Seine Brigitte Gonthier-Maurin depuis
une semaine, avec le silence des élus UMP du département, notamment ceux de
Saint-Cloud et Suresnes, villes dans lesquelles conseillers municipaux et
sections du PCF appellent la population à la solidarité, une urgence pour
éviter que les grévistes de la faim, déterminés à "aller jusqu'au
bout", n'y laissent leur santé.
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