L'offensive contre l'hôpital public continue. Dans ce contexte, le Centre d'Accueil et de Soins Hospitaliers (CASH) de Nanterre est plus que jamais menacé. L'Agence Régionale de Santé, exécutrice de la politique du gouvernement, annonce la fermeture de la chirurgie, ce qui porterait un coup fatal à l'établissement. Au mépris des engagements pris, suite aux luttes du comité de défense et de modernisation, qui rassemble usagers, élus de la majorité municipale, députée, médecins, personnels soignants et travailleurs sociaux. Malgré un redressement financier au prix de centaines de suppressions d'emplois. Malgré un projet municipal de rénovation architectural.
Une deuxième initiative Hôpital debout s'organise à Nanterre, soyons nombreux.
La semaine s'ouvre avec des luttes des personnels hospitaliers et sociaux, à l'appel de leurs syndicats, notamment de la CGT, et leurs cortèges sont présents dans les manifestations contre la loi de casse du code du travail, que le Président de la République, Valls et tout le gouvernement socialiste s'obstinent à vouloir imposer par la force, utilisant toutes les forme de violence contre la démocratie, les droits et libertés, n'hésitant pas à instrumentaliser les actes odieux de groupuscules de "casseurs", dans un scénario désormais bien rodé avec la police et les médias.
La casse de l'hôpital de Nanterre n'est pas séparable de cette situation. Des convergences de luttes vont-elles enfin se construire, notamment avec les personnels de l'AP-HP, malgré le statut atypique du CASH de Nanterre, dont l'autorité de tutelle est le Préfet de police de Paris ?
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