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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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En 2017, changeons la politique !

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propositions pour défendre et démocratiser l'école


Collège : colloque et appel du SNES-FSU, 5-6 avril 2011

Formation des enseignants : question orale avec débat de Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice des Hauts de Seine
Compte rendu de la séance du 26 avril 2011

Compte rendu  du Forum départemental du Front de Gauche dans les Hauts-de-Seine, avec des liens audio-visuels

PUBLICATION DU FRONT DE GAUCHE POUR LES REGIONALES,
MARS 2010

École, Université :
pour une région qui riposte

La droite veut faire de la région capitale un relais de sa politique gouvernementale. On connait les dégâts. Les menaces sur l’Ecole maternelle, les inégalités à l’école élémentaire et au collège (le socle minimum pour les uns, le maximum pour les autres), le démantèlement des filières de lycée, la liquidation de la formation des professeurs, la suppression de la carte scolaire, et l’augmentation du nombre d’élèves par classe, mettent à mal le service public de l’Education nationale. L’annonce des 16.000 nouveaux postes supprimés à la rentrée prochaine, cumulés à des réformes néfastes (lycée…) annoncent une rentrée catastrophique. Les mobilisations se développent : nous les soutenons ! L’école publique a besoin d’être défendue et transformée pour une nouvelle phase de démocratisation.

Université ou région : NON à Pécresse

Aucune illusion sur la tête de liste UMP Valérie Pécresse, le « bon élève » de Sarkozy. En tant que Ministre (loi LRU) elle a affaibli l’université et la recherche publique : mise en concurrence, baisse de crédits qui implique soit la dégradation des conditions d’études, soit une augmentation des frais étudiants (l’université Dauphine vient de passer de 231€ à 4.000€ !). De même, Pécresse va s’attaquer aux services publics régionaux (transport…) et accroitre la concurrence entre régions. Étudiants et salariés ont tout à y perdre.

Crise du capitalisme :
l’éducation au cœur de la bataille des cerveaux

La droite détruit l’école publique. Pour en construire une autre au profit du MEDEF. Car, avec les organismes internationaux (OCDE, Union Européenne), ils cherchent à sauver les profits patronaux face à la crise du système capitaliste. Ils veulent conduire une part des jeunes à bac+3 mais dans des licences au rabais, limitant la formation aux compétences utiles au patronat. Ils veulent exploiter ces qualifiés (salaires au rabais) avec des bac+3 peu reconnus. Pour les autres, on les « sacrifie » en économisant. Les capitalistes veulent exploiter l’intelligence… ils en ont donc besoin en partie.

Ripostons avec un projet éducatif d’avenir,
de la maternelle à l’université.

C’est une bataille sur le sens de la formation. Nous voulons une formation pour accroitre le pouvoir de penser des adultes de demain, pour l’accroissement et la reconnaissance des qualifications de chacun. Ces défis scolaires sont nouveaux, les régions doivent choisir : riposter ou accompagner les politiques de droite. On ne peut pas être ambigu face à ces réformes, comme le sont les listes PS ou Génération écologie. La liste Front de Gauche, conduite par Pierre Laurent fait le choix résolu de rassembler les forces de progrès pour une gauche combative, pour une région qui participe aux luttes éducatives, d’une région qui agit, combat et exige une alternative nationale.

Non à la concurrence inégalitaire,
oui au développement du service public

Présentées séparément, des réformes similaires touchent tous les degrés du système scolaire avec les mêmes logiques. Valérie Pécresse regroupe les Universités franciliennes en trois grands pôles. Luc Chatel regroupe en un réseau plusieurs lycées plus « autonomes », appelés EPLE (établissements publics locaux d’enseignements secondaires). Et le projet d’EPEP (établissements publics locaux d’enseignements primaires) veut regrouper les écoles élémentaires en établissements « autonomes ».
  Cette soi-disant « autonomie » signifie en réalité la baisse des financements nationaux. Ces établissements devraient embaucher directement les profs ou les faire embaucher par les régions et les villes sur des statuts précaires. La richesse des disciplines enseignées dépendrait alors des possibilités locales : une bonne école dans les zones riches, et la pénurie ailleurs. La liste Front de Gauche conduite par Pierre Laurent annonce clairement qu’elle fera tout pour refuser ce chantage gouvernemental. Des profs hors de la précarité, c’est une condition pour qu’ils se consacrent à leurs élèves. C’est à l’État d’assurer l’égalité des conditions pédagogiques dans tout le pays et dans chaque établissement de la région.
 Avec la fin de la carte scolaire, les établissements seraient en concurrence pour se chiper les meilleurs élèves, c’est la fin des objectifs égaux entre établissements. Il ne faut pas croire que chacun « choisira » son établissement : cela veut dire qu’on n’est pas sur que chaque enfant ait une place dans l’établissement près de chez soi. Les familles ont tout à y perdre, dans les quartiers populaires, et aussi ailleurs : temps de transport augmenté, nombre d’élèves par classe accru, ségrégation scolaire, inégalités.
  Telle est la logique réelle du « Grand Paris » : mettre les moyens sur quelques établissements (surtout chez les riches) pour développer ce que les capitalistes jugent utile, pour conduire une partie des jeunes à des études à bac+3 à moindre coût ; et sacrifier le autres jeunes qui n’ont qu’à se tourner vers les cours privés s’ils peuvent payer. C’est du gâchis pour la société. Il faut développer une qualité de l’éducation jusqu’au bout, dans toute la région et dans tout le pays, grâce au service public d’éducation nationale, pour que chaque jeune ait de bonnes conditions d’études lui permettant s’il le souhaite de continuer à se former.

Une région qui combat et propose
une réforme nationale alternative

Nous voulons une région qui agit sur ce qui la concerne, mais refusons toute nouvelle décentralisation qui accroitrait les inégalités entre établissements. La région ne peut plus se contenter de construire de beaux établissements : ceux-ci hébergent des formations dont l’État est responsable, il faut l’interpeller ! Les élus communistes, et tous ceux de la liste Front de gauche, s’opposeront à ce que la région joue ce jeu du démantèlement de l’école de la République. Et ils feront de la région l’une des tribunes pour proposer une réforme nationale pour la démocratisation scolaire. Avant même les attaques de la droite, l’éducation nationale avait des qualités mais n’était pas parfaite, les inégalités de réussite scolaire en témoignent.

Notre pays a besoin de franchir
une nouvelle étape décisive de démocratisation scolaire.

Faisons entendre ces propositions alternatives au niveau national et au niveau régional :

1. Améliorer les conditions d’études :
Au niveau national : recréation des postes supprimés et en plus, en 5 ans pré-recrutement chez les étudiants de 150.000 enseignants fonctionnaires d’État
Au niveau régional : amplifier la rénovation des lycées et la construction de nouveaux établissements dans les déserts scolaires offrant toute la diversité des formations (diminution du temps de trajet et des effectifs par classe) ; accroître la politique de construction de lycées publics ; équiper tous les lycées d’installations sportives de qualité ; soutien à la création de 50.000 logements étudiants ; extension de la gratuité des transports, en commençant par accroitre le taux de remboursement de la carte imagin’R

2. Lutter contre les inégalités :
Au niveau national : recréation d’une formation d’enseignants améliorée ; financements de recherche pour comprendre l’échec scolaire ; plan d’urgence contre les inégalités scolaires avec maintien du traitement de la difficulté scolaire dans la compétence de l’école
Au niveau régional : accroître le soutien aux lycées publics les plus populaires ; poursuite la gratuité des manuels ; mise en place d’un observatoire régional de lutte contre l'échec scolaire

3. Les mêmes apprentissages scolaires ambitieux pour tous
Au niveau national : scolarité obligatoire de la maternelle jusqu’à 18 ans ; école réellement unique jusqu’à la fin du collège ; réforme des programmes scolaires pour que le même contenu soit enseigné partout, pour donner à chaque jeune le pouvoir de la connaissance ; Toute formation doit donner lieu à un diplôme qualifiant reconnu, pour assurer le salaire égal entre les titulaires du diplôme
Au niveau régional : poursuite de la gratuité des manuels en lycée ; arrêt des subventions facultatives attribuées aux établissements privés comme étape vers une École 100% publique

4. Formation professionnelle continue et pour les demandeurs d’emploi
Au niveau national : création d’un ministère de la formation professionnelle
Au niveau régional : donner la priorité absolue aux financements des organismes de formation professionnelle publics ou associatifs (AFPA…), selon la qualité éducative et sociale et pas seulement sur le critère du moindre coût ; coopération et harmonisation entre régions pour mettre en place une sécurisation des parcours entre période d’emploi et de formation rémunérée à la place du chômage, financée par des fonds régionaux pour l’emploi et la formation

5. Le financement
Au niveau national :  Doublons le budget du ministère de l’Éducation Nationale (de 65 à 130 Milliards €) pour éviter les inégalités de traitement entre les villes et les familles lors de la formation initiale. L’argent existe : Sarkozy lâche 320 Milliards € pour protéger les spéculateurs de la crise qu’ils ont provoquée.
Au niveau régional : refuser de soumettre à la logique marchande des appels d’offre les activités des établissements publics (cantine, informatique, entretien, projets et voyages scolaires…).


Militants de la démocratisation scolaire, ils appellent à voter le 14 mars pour la liste « Ensemble pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes », liste conduite par Pierre Laurent

Gérard Aschieri, syndicaliste enseignant
Faire barrage à la droite dans notre région et y promouvoir des politiques véritablement alternatives sont pour moi indissociables. Pour cela il faut défendre des propositions qui répondent aux besoins sociaux (lutte contre les inégalités, défense des services publics, transports, logement, emploi, formation des jeunes...) en rompant clairement avec les logiques libérales; il faut en même temps avoir la volonté de rassembler et le souci de l'unité de toute la gauche. C'est pour cela que, sans être engagé dans un parti, je soutiens la liste Front de Gauche.
Choukri Ben Ayed, sociologue
Nous avons besoin d’une alternative crédible des forces de gauche à tous les étages de la société, une vraie défense des services publics. Il nous faut construire de nouvelles perspectives et mobiliser les régions pour la défense de notre système d'éducation, elles n'ont pas tous les pouvoirs en matière d'éducation et c'est souhaitable si nous voulons rester dans le cadre du système éducatif républicain mais elles disposent néanmoins de moyens d'infléchir la donne...
Alain Buch, responsable d’une association de parents d’élève
 Pour nous parents, l’enjeu est important, nous revendiquons les fonds publics aux écoles publiques, l’élargissement de la prise en compte de la carte imaginaire par la région. La région doit être un point d’appui contre les reformes régressives du gouvernement notamment celles des lycées qui exclus et qui aggravent les inégalités.
Brigit Cerveaux, professeur des écoles, formatrice IUFM, syndicaliste
Enseigner est un métier qui s’apprend. C’est décisif pour combattre l’échec dès la maternelle et durant la scolarité obligatoire. Les régions sont sommées de financer les universités qui accueillent désormais la formation des enseignants. Elles peuvent interpeller l’État en exigeant des futures cartes des formations pour une égale qualité de formation des enseignants et la réussite de tous les enfants.
Marion Guénot, étudiante
En tant qu'étudiante, j'appelle à voter Front de Gauche, parce-que ça ne peut plus durer ! D'un coté, nos conditions d'études se dégradent d'années en années, et de l'autre V. Pécresse n'a de cesse de vouloir mettre nos universités au service du Marché. Pour faire bouger les choses, nous avons besoin d'une Gauche qui ne cède rien !
Christine Passerieux, enseignante, militante pédagogique
 La démocratisation de l'accès à l'école s'est faite il y a 30 ans mais sans démocratisation complète de l'accès aux savoirs. Or il y a urgence à concevoir un projet qui affirme la capacité de tous à réussir, à s'émanciper, à l'école et au-delà, qui prenne à bras le corps la question des savoirs à transmettre et de leurs modalités de transmission. Face à un libéralisme arrogant et destructeur de toutes les solidarités, face au démantèlement du système éducatif, ce défi nouveau de démocratisation appelle l'articulation entre mobilisation pédagogique et objectifs politiques alternatifs
Daniel Thin, sociologue
Alors qu'on nous annonçait un "plan Marshall des banlieues", c'est l'affaiblissement des associations par la politique du pouvoir, la réponse sécuritaire aux problèmes des jeunes ou encore la fragilisation de l'école publique qui dominent. Face aux attaques contre les classes populaires et les services publics, nous avons besoin d'une gauche qui résiste et n'accompagne pas la restauration conservatrice en cours.
Alain Becker, professeur d'EPS retraité, syndicaliste
Il y a cette vieille blessure à l’Ecole qui s’aggrave et s’infecte, toutes ces impostures, ces discriminations, ces frustrations. Allons vers une vraie culture commune scolaire pour tous, moderne, ambitieuse, proposant une culture sportive authentique et citoyenne, un rêve pour une autre réalité.
Stéphane Bonnéry, chercheur en éducation, militant PCF
Assez des tergiversations à gauche. Donnons aux régions une puissance de riposte: Refus de toute nouvelle décentralisation ! Il faut cesser de limiter l’éducation à ce qui est utile au patronat. Faisons l'inverse: réforme de démocratisation scolaire; programmes ambitieux de la maternelle à l’université; plan de lutte contre les inégalités; formation des enseignants.
Brigitte Riéra, responsable de site IUFM, candidate
La rentrée 2010 sera historique : la formation des enseignants se fera uniquement sur le terrain, au moment de la prise de poste pour les sortants de concours. Les universités franciliennes vont s'atteler au chantier des masters d'enseignement qui est loin d'être abouti. Les 3 IUFM vont-ils collaborer via leurs universités d'intégration ? Les universités vont-elles s'entendre pour que les enseignants de l'IUFM puissent travailler dans toute la région ? Quid des sites de formation ?
Sylvain Broccolichi, sociologue
Conséquences des orientations gouvernementales, la ghettoïsation d’établissements scolaires y entraine des échecs en série, des tensions et la démoralisation des personnels. Une vraie politique régionale de gauche peut atténuer ces perturbations et ces injustices sociales entre les secteurs d’habitation en soutenant les établissements les plus menacés par les orientations actuelles.
Jean-Pierre Terrail, sociologue
Militant de la démocratisation scolaire, je suis convaincu qu'une école de la réussite pour tous est possible, au prix de transformations fortes des structures et des pratiques. Conjuguant une volonté de changement résolue et une démarche de rassemblement, le Front de gauche me paraît le mieux à même de porter cette ambition.
 Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice PCF des Hauts-de-Seine
A la région, comme dans les autres institutions, nous avons besoin d'élus de gauche, porteurs d'alternatives de transformation sociale et d'exigence démocratique. Je soutiens les listes du Front de gauche car je sais que ses élus, en lien avec les mobilisations, porteront l'ambition de faire de la région un lieu de résistance à la droite. Pour lutter contre les inégalités, ils défendront le développement et la promotion de l'école publique, lieu de transmission des savoirs et d'acquisition d’un haut niveau de connaissance pour toutes et tous.
Thomas Jacquemet, lycéen
Suppressions de poste, démantèlement du service public, réforme Darcos, réforme Chatel... les années passent et se ressemblent. Face à un gouvernement qui fait la sourde oreille face à nos mobilisation, à nos colères... franchissons un pallier. Pour un lycée de la réussite pour tous, pour un lycée qui lutte contre les inégalités, pour le droit de se déplacer gratuitement pour chaque lycéen... le 14 mars je vote Front de gauche.

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