Hier samedi, j’étais un des nombreux Nanterriens venus
participer, avec les habitants de Malakoff, à l’hommage à Léo Figuères, décédé
le 1er août et inhumé dans son village natal des Pyrénées
Orientales.
Maire, Conseiller général estimé de toute la population à
laquelle il a tant donné de son temps et de ses valeurs ;
responsable des Jeunesses communistes dans les beaux jours du Front Populaire
et dans les années sombres de la Résistance à l’occupant nazie ; engagé à
l’avant-garde dans la cause anticoloniale, du Viet-Nam à l’Algérie, contraint à
la clandestinité et emprisonné ; dirigeant de premier plan du PCF, de l’internationalisme
communiste du XX ème siècle ; homme de grande culture, ami des créateurs
de son temps, militant actif de la mise en commun populaire des savoirs et des
arts ; enfant du peuple qui aimait les livres et l’écriture, qui interrogea
jusqu’à son dernier souffle le sens de son engagement communiste… l’évocation
de toutes les richesses de Léo Figuères est infinie. Avec Catherine Margaté, à
qui il avait transmis le flambeau de maire, d’élue des Hauts-de-Seine, son
épouse Andrée, ses enfants et petits enfants, beaucoup de personnalités, d’élu-e-s,
de dirigeants du PCF et du MJCF, compagnons de toutes ses luttes étaient là
pour en témoigner.
Léo nous manque, reste à lire et relire ses livres, en
imaginant écouter les inimitables sonorités de sa voix, sentir la tape amicale
de sa main sur son dos. Reste surtout à continuer le combat toujours inachevé
de l’émancipation humaine.
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