Samedi 7 mai, était organisée une première manifestation commune d’usagers, de personnels, de syndicalistes des hôpitaux Max Fourestier de Nanterre et Louis Mourier de Colombes, d’élu-e-s et de militants de partis de gauche des deux villes, rassemblés dans les comités de défense des deux hôpitaux publics.
Quelques jours avant, le président de l’Agence Régionale de Santé, Claude Evin, avait reçu une délégation, sans rassurer les défenseurs du service public hospitalier. La loi Bachelot fait de la rentabilité financière le critère principal, sinon unique, qui dicte regroupements et fermetures des services de proximité qui sont estimés déficitaires ou non rentables. Sous prétexte d’économies, c’est une casse programmée du service public hospitalier, dans la droite ligne du « Pacte euro-plus », de la tentative de Sarkozy et de son gouvernement de faire voter en catimini par l’Assemblée nationale, dès le 10 mai, un projet de loi constitutionnelle de réduction des dépenses publiques, ce qui concerne, entre autres, la santé et la sécurité sociale.
Cette logique de réduction drastique des services publics entraînerait par exemple la fin du service des urgences du Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre, qui serait regroupé avec celui de Colombes, déjà débordé, ce qui constituerait un obstacle pour l’accès aux soins des plus démunis. Après la médecine nucléaire, c’est le centre d’IVG de Louis Mourier qui est menacé. Des représentantes syndicales des personnels soignants ont réaffirmé avec force leur volonté de se battre pour le droit de tous au meilleur de la technologie médicale de pointe, à la qualité du service public, assurée par ses personnels, dont des postes sont supprimés et qui connaissent une souffrance au travail parfois « pire qu’à France-Télécom ».
Après celui de Colombes il y a un an, le comité de défense de l’Hôpital de Nanterre vient de se constituer. Dans un tract, il appelle à l’action unitaire pour le maintien des deux hôpitaux publics avec tous leurs services et toutes leurs activités.
Dans le département, d’autres hôpitaux, comme Beclère à Clamart, Beaujon à Clichy, voient aussi leurs activités touchées par les conséquences de la loi Bachelot. En chirurgie cardiaque, après la fermeture du centre de l’hôpital Foch de Suresnes, un regroupement de services, dans le sud du département, est en train de se faire, au profit de l’hôpital privé d’Antony.
Vidéo : intervention de Jacqueline Fraysse Cazalis, députée de Nanterre-Suresnes, devant l’hôpital Max Fourestier. Pour voir d’autres vidéos : interventions de Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice, Roland Muzeau, député, d’autres élues, de représentantes syndicales des personnels et d’animatrices des comités de défense, cliquer ici
Quelques jours avant, le président de l’Agence Régionale de Santé, Claude Evin, avait reçu une délégation, sans rassurer les défenseurs du service public hospitalier. La loi Bachelot fait de la rentabilité financière le critère principal, sinon unique, qui dicte regroupements et fermetures des services de proximité qui sont estimés déficitaires ou non rentables. Sous prétexte d’économies, c’est une casse programmée du service public hospitalier, dans la droite ligne du « Pacte euro-plus », de la tentative de Sarkozy et de son gouvernement de faire voter en catimini par l’Assemblée nationale, dès le 10 mai, un projet de loi constitutionnelle de réduction des dépenses publiques, ce qui concerne, entre autres, la santé et la sécurité sociale.
Cette logique de réduction drastique des services publics entraînerait par exemple la fin du service des urgences du Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre, qui serait regroupé avec celui de Colombes, déjà débordé, ce qui constituerait un obstacle pour l’accès aux soins des plus démunis. Après la médecine nucléaire, c’est le centre d’IVG de Louis Mourier qui est menacé. Des représentantes syndicales des personnels soignants ont réaffirmé avec force leur volonté de se battre pour le droit de tous au meilleur de la technologie médicale de pointe, à la qualité du service public, assurée par ses personnels, dont des postes sont supprimés et qui connaissent une souffrance au travail parfois « pire qu’à France-Télécom ».
Après celui de Colombes il y a un an, le comité de défense de l’Hôpital de Nanterre vient de se constituer. Dans un tract, il appelle à l’action unitaire pour le maintien des deux hôpitaux publics avec tous leurs services et toutes leurs activités.
Dans le département, d’autres hôpitaux, comme Beclère à Clamart, Beaujon à Clichy, voient aussi leurs activités touchées par les conséquences de la loi Bachelot. En chirurgie cardiaque, après la fermeture du centre de l’hôpital Foch de Suresnes, un regroupement de services, dans le sud du département, est en train de se faire, au profit de l’hôpital privé d’Antony.
Vidéo : intervention de Jacqueline Fraysse Cazalis, députée de Nanterre-Suresnes, devant l’hôpital Max Fourestier. Pour voir d’autres vidéos : interventions de Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice, Roland Muzeau, député, d’autres élues, de représentantes syndicales des personnels et d’animatrices des comités de défense, cliquer ici
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