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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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En 2017, changeons la politique !

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lundi 2 mai 2011

1er mai : cortèges relativement modestes, mais colères grandissantes.


77 000 ou 120 00 dans le pays, 12 000 ou 30 000 à Paris ? Le comptage de la police et celui des syndicats sont différents, comme d’habitude. Une chose est certaine : nous étions moins nombreux que l’an dernier. Parce que nous étions dimanche ? Parce qu’il est difficile de mobiliser massivement après le mouvement social sur les retraites, face à un Sarkozy, un gouvernement, une majorité présidentielle de moins en moins représentative de l’opinion citoyenne, mais qui ont fait la démonstration qu’ils sont déterminés à ne rien céder ? Sans doute les deux.
Les sondages montrent pourtant que les revendications sur les salaires, sur l’emploi ou sur la défense des services publics, comme la solidarité avec les peuples en lutte, dans les pays arabes ou en Amérique Latine, sont en phase avec l’opinion. La baisse de la popularité, ou plutôt la montée de l’impopularité, du Président, atteint des records. Alors c’est comme si on ne pouvait guère attendre d’issue victorieuse aux luttes avant l’échéance électorale de 2012. Une situation dangereuse. D’abord parce qu’en un an, la capacité de nuisance du club du Foucquet’s est redoutable,alors que la situation est déjà invivable pour des millions de gens plongés dans la misère et l’exclusion. Ensuite parce que le tout sauf Sarkozy, la colère sans luttes solidaires et collectives, ouvrent un espace au populisme de l’extrême droite. La présentation dans les médias d’une gauche réduite au seul parti socialiste, avec le président du FMI donné comme favori pour remplacer Sarkozy, renforce aussi le repli sur soi, le rejet de la politique, manifesté notamment par l’abstention aux élections.

Un gros cortège du Front de gauche à Paris Rien sur la forte présence des dirigeants et militants du Front de gauche, qui ont été particulièrement nombreux à défiler à Paris, après avoir, en ce qui concerne les communistes, passé la matinée à vendre le traditionnel muguet, souscription du financement des luttes et campagnes à venir, qui a rencontré un succès souvent inattendu dans des entreprises et des quartiers populaires.

D'autres images des manifestations du premier mai : photothèque du mouvement social

L'Internationale, interprétée par
ZE KLAXON COMPANY
de l'Armée du chahut :

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