A 11h, ce matin, rue de Charenton, badgé PCF-Front de gauche, j’étais dans la petite foule rassemblée pour protester contre la tenue d’un meeting « européen » organisé par « Bloc identitaire » et « Riposte laïque », où se côtoyaient des tristes figures de l’extrême-droite et des ex de la « gauche » extrême, ce que Libération qualifiait aujourd’hui de « Cocktail rouge-brun ». Comme la famille Le Pen, ces gens-là professent la haine d’une religion, l’Islam, fantasmée afin que l’islamophobie devienne la version branchée de l’idéologie xénophobe, qui inspire la chasse aux migrants et immigrés, qui constitue le fond de commerce électoral commun aux néo-fascistes dans toute l’Europe, et justifierait les atteintes aux droits et libertés de tous.
Saisi par des associations, par des parlementaires, par le maire de Paris, pour qu’il interdise ce meeting, le Préfet l’a mis sous surveillance, et a averti les organisateurs que tout propos raciste qui y serait tenu entraînerait des poursuites en justice. Une réponse jugée insuffisante par les organisations présentes au rassemblement, dont la LDH, le MRAP, SOS Racisme, ATTAC, le Front de Gauche, les Verts-Europe-Ecologie, le PS, le NPA…, par les élu-e-s de Paris, qui ont pris la parole pour ré- affirmer leur volonté commune de lutter contre toutes les formes de racisme.
Entre la deuda ecológica y la transición capitalista-colonialista, actuemos
para una transición justa y soberana
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En un mundo dominado por un sistema capitalista patriarcal, colonialista y
racista que amenaza la vida humana y también la naturaleza no humana, el
conce...
Il y a 17 heures

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