Dimanche 22 août, à la cascade du bois de Boulogne avait lieu
la commémoration du martyr de 35 jeunes Résistants massacrés par la GESTAPO et l’armée d’occupation.
Alors que se prépare la libération de Paris, ce groupe formé par les
différentes composantes de la Résistance veut des armes : il tombe dans un
traquenard policier.Torturés, ils sont retrouvés ensuite au matin du 17 août, mis en pièces à la mitrailleuse et à la grenade. Cette cérémonie réunit chaque année de nombreuses
municipalités et organisations de différents bords politiques et
philosophiques, unanimes pour rendre hommage à l’engagement de « Celui qui
croyait au Ciel et celui qui n’y croyait pas ». Hier, l’insistance de la
plupart des orateurs sur le programme républicain et émancipateur de la Résistance , dont le
contenu social et solidaire est attaqué par le « chacun pour soi »
néolibéral, ou le choix d’un poème rappelant la déportation des Tziganes,
montraient toute l’actualité du « devoir de mémoire » : « Un
peuple qui oublierait son passé se condamnerait à en revivre les atrocités ».
| Mme Vieu-Charrier, représentant le maire de Paris |


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