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"La guinguette des sans papiers"
La section de Nanterre du PCF avait invité adhérents et amis à un repas partage musical avec les travailleurs sans papiers qui occupent depuis le mois d’octobre leur chantier rue Noël Pons. Si l’espoir renaît pour ces salariés durement exploités, comme pour les 6000 grévistes d’Ile-de-France, qui réclament leur régularisation et celle de tous, avec des critères égaux et justes, puisqu’ils viennent d’obtenir la réouverture de négociations avec le Ministère, après plus de deux cents jours de lutte, leur situation reste des plus précaires et la bataille est loin d’être gagnée.
Pour le moment, tous les sans papiers restent soumis à l’arbitraire préfectoral, et les préfets sont sous la pression d’un gouvernement et d’un Président qui donnent pour consigne de faire du chiffre en expulsant. Les conséquences terribles pour tous les migrants soulèvent d’ailleurs la colère des collectifs de sans papiers et des organisations qui les soutiennent : un rassemblement est organisé devant la préfecture de Nanterre mercredi 26 mai de 12h à 14h.
La guinguette des sans papiers de ce dimanche dans les locaux du PCF constitue une des multiples formes de solidarité concrète, si précieuses à ces travailleurs que la xénophobie d’Etat, qui sévit dangereusement en France et en Europe, présente comme des clandestins qu’il serait dangereux d’accueillir. Pourtant, tous les convives, avec ou sans papiers, ont bien intégré notre culture populaire. Ceux qui en doutent auraient dû venir les entendre chanter fraternellement en chœur une version détournée de « Les p’tits papiers » de Serge Gainsbourg, « Manhattan Kaboul », « Les dimanches à Bamako », et plusieurs succès de Jean Ferrat, dont « La Commune »…
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