Collectifs des sans papiers des hauts-de-Seine et leurs comités de soutiens, élu-e-s et organisations de toute la gauche, responsables associatifs et citoyens s'étaient donné rendez-vous à Nanterre, pour exiger que des contacts reprennent entre la préfecture et le réseau départemental qui rassemble délégués des migrants et soutiens. Les conditions d'accueil se dégradent, quoi que prétende le préfet. Les militants qui ont aidé à constituer leurs dossiers n'ont même plus le droit d'accompagner les demandeurs aux guichets de Nanterre ! Les attestations de dépot de dossiers ne sont pas remis. Les demandes de régularisation des salariés ne seraient plus recevables que si c'est le patron qui les dépose... Visiblement, l'examen bienveillant des demandes de cartes de séjour n'est plus la priorité ; la priorité est aux arrestations et aux expulsions, exécutées à la hâte, et même si un lycéen et un père de famille ont pû récemment revenir en France grâce à la mobilisation de RESF, de nombreuses familles sont démantelées. Au delà de la colère face au mépris et à l'arbitraire préfectoral, c'est toute une politique xénophobe, toute une législation qui fait de l'étranger un indésirable, qu'il faut changer, chacun en a conscience.
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