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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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jeudi 4 mars 2010

Après plus de quatre mois de grève de ses salariés sans papiers, ISOR chipote encore sur les Cerfa





ISOR est une société de nettoyage qui affiche un chiffre d’affaires de 122 millions d’euros. Ses spécialités : l’entretien de sites d'entreprises, dont celles du quartier d’affaire de La Défense ; une pratique quasi générale du temps partiel imposé à ses salariés (par exemple des services de 5h à 7h le matin et le soir de 20h à 22h) ; l’exploitation de travailleurs sans-papiers.

En septembre 2008, une grève de neuf mois avait permis d’arracher la régularisation de salariés sans papiers de cette entreprise. Depuis le mois d’octobre 2009, dans le cadre du mouvement de 6000 travailleurs sans papiers, appuyés par 11 organisations syndicales et associatives, ils sont 12, au siège nanterrien d’ISOR, rue d’Arras, à faire grève pour qu’enfin une circulaire gouvernementale permette d’en finir avec les blocages et les discriminations, pour que tous soient régularisés. Une bataille d’autant plus difficile que la direction de l’entreprise refuse de remplir les documents nécessaires à établir leur demande administrative de régularisation au titre de travailleurs salariés : les CERFA.


Ce matin, ces travailleurs syndiqués à la CGT avaient décidé de rendre plus visible leur lutte, et beaucoup de soutiens se sont rendus au rendez-vous de la rue d’Arras : des militant-e-s de la CGT, bien sûr, mais aussi une forte délégation d’Emmaüs, des élu-e-s, dont la sénatrice Brigitte Gonthier-Maurin, la Conseillère régionale Marie-Laure Meyer, Rachid Tayeb, conseiller municipal. Front de Gauche avec le PCF et le PG, PS, NPA…les forces de gauche affichaient leur solidarité.
Mise en demeure d’engager des négociations, la direction de l’entreprise n’a pas lâché grand-chose : elle ne consentait à accorder les CERFA qu’à quelques personnes (2 ou 3) qui sont à temps complet. Les grévistes ont refusé une telle voie de compromis, estimant qu’elle ne permettrait pas la régularisation de tous, et en définitive, rien n’a été encore obtenu aujourd’hui. La grève continue.

Comment soutenir efficacement les travailleurs sans papiers d’ISOR, et tous ceux qui, comme eux, sont en grève depuis des mois pour obtenir que lois et règlements, ainsi que le comportement des patrons, changent et permettent leur régularisation ? Des idées font leur chemin, comme celle dont est porteur le Front de gauche : que les régions, que toutes les collectivités locales, refusent tout marché public aux entreprises qui exploitent des travailleurs sans papiers et refusent de demander leur régularisation. Une mesure, pour être efficace, qui ne se limiterait pas aux sous traitants, mais devrait concerner aussi aux donneurs d’ordre, qui sont nombreux à deux pas de la rue d’Arras, d’où l’on a vue sur les tours de La Défense.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis de tous a coeur avec vous mes freres ,je travail pour ISOR a lyon que des magouilles pour du profit et encore du profit heures des salaries trafiquees,non respect des regles de securites (ah elle est belle la chartre des isoriens de Mr Challand P.D.G )pas de materiels et fournitures .cela fait 4 ans que je bosse sans cotrat le Samedi et Mercredi sur des machines dangereuses ou sont les formations pour les cdd et aucunes ont ce fous de nous en haut et le pouvoir y fait quoi si ce n'est cautionner ces comportements par son mutismes battons nous pour nos droits et dehors les dictateurs du travails.a tous l'unions est notres forces.