Le test annoncé dans une partie de la presse, cette "journée sans immigrés"?
Cela faisait chaud au coeur, devant l'Hôtel de ville de Paris, d'être parmi la petite foule bigarrée d'hommes et de femmes de toutes origines, après le désastre du pseudo débat sur l'identité nationale, cette sale opération politicienne inspirée à l'Elysée par les dangereux fantasmes de l'extrême droite. Que de nombreux journalistes affluent pour entendre des jeunes motivés expliquer leur nouvelle forme d'engagement pour le vivre ensemble avec nos différence, voilà qui conforte toutes les luttes qui veulent en finir avec les discriminations qui pourrissent la vie de tant de Français que l'on désigne toujours comme des "issus de l'immigration".
L'irruption d'un cortège de sans-papiers du Ministère de la régularisation de la rue Baudelique, diversement appréciée, a rappelé opportunément que la manière dont les migrants sont (mal)traités dans notre pays a quelque chose à voir avec la lutte de classe.
Si test il y a , c'est celui de la capacité du jeune réseau "Une journée sans nous" à trouver, dans la durée, sa place originale et innovante aux côtés de toutes les forces militantes plus chevronnées, qu'elles soient associatives, syndicales ou politiques, engagées depuis longtemps pour l'égalité des droits entre les migrants, les "enfants d'immigrés", toutes celles et tous ceux, français ou pas, qui constituent la richesse de notre peuple.
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