Je ne suis arrivé que pour les trois dernières heures, avec une grande faim et une grande soif d’apprendre. Je sais que tous les meetings et toutes les initiatives de la campagne de La France Insoumise-jlm2017 permettent à chacun de repartir avec plus de connaissances qu’à son arrivée. Sur les questions de l’écologie, j’en ai particulièrement besoin, et c’est urgent.
Ce que j’ai retenu d'abord, - mais ça je le savais déjà, mes penchants n’en ont été que confortés -, c’est que le savoir n’est pas qu’affaire de spiritualité. Le bien boire et le bien manger sont des affaires des plus importantes, et il y en avait pour tous les goûts, de ces biens de première nécessité.
J’ai retrouvé sur place deux militantes de Nanterre. Sophie est devenue une intransigeante véganienne, et je dois avouer que la pâte, sans lait ni œuf ni rien d’animal, qu’elle m’a fait goûter avait presque la saveur du fromage.
Elle a évidemment désapprouvé mon irrésistible attraction pour le stand voisin des insectivores.
Des inventions ingénieuses invitaient à un art bucolique.
Une telle ambiance mettait tout le monde de bonne humeur pour penser les sujets les plus graves – s’émanciper des énergies fossiles et du nucléaire, développer suffisamment les énergies renouvelables, pour stopper le réchauffement climatique, sauver les civilisations humaines et la diversité biologique sur notre planète. Beaucoup de militants de zones à défendre, de responsables politiques et associatifs, de chercheurs, de journalistes-écrivains… faisaient vivre des petits débats, tandis que des tables rondes abordaient les sujets les plus pointus avec celles et ceux qui étaient arrivé-e-s assez tôt pour trouver place dans une grande salle voisine, archi-comble.
Parmi de nombreuses publications un des derniers nés des livrets de la France Insoumise – La planification écologique – figurait parmi les meilleures ventes (on trouvera en ligne désormais tous les livrets publiés, et à venir), ainsi que le dernier essai d’Hervé Kempf : Tout est prêt pour que tout empire. 12 leçons pour éviter la catastrophe (éditions du Seuil)
La même convivialité et le même sérieux partagés se retrouvaient dans les temps forts les plus médiatisés : la réalisation en direct de la vidéo de la semaine et le discours de Jean-Luc Mélenchon.
La salle étant évidemment archi-comble, c’est avec quelques centaines d’autres insoumis que j’ai suivi dehors, devant un grand écran, dans la vive fraîcheur de saison, l’exposé que l’on attendait de notre candidat à l’élection présidentielle.
Mélenchon avait décidé de ne pas, comme les autres, faire de la figuration au Salon de l’agriculture. Ce qui s’est échangé au Parc Foral a été sans aucun doute plus riche pour ses participants qu’une visite à la foire aux bestiaux de la Porte de Versailles.
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