Dans la manifestation du 9 mars à Paris
Des travailleurs et des travailleuses sans papiers, dans les cortèges de leur syndicat ou de leur collectif, participent aux manifestations contre la loi "travail". Pour eux, l'enjeu est non seulement la solidarité de classe avec tous les salariés, précaires et chômeurs, mais il est aussi de changer ce qui, dans le code du travail, empêche leur régularisation administrative et l'égalité des droits.
Oui, une réforme du code du travail s’impose : en finir avec le régime de l’« autorisation de travail », discriminatoire à l’égard des étrangers : c'est le titre d'un appel lancé par le Gisti (Groupe
d’information et de soutien des immigré·e·s)
le SNTEFP-CGT (Syndicat
national du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle), Sud-Travail, l' Union syndicale
Solidaires, l' UD-CGT-Paris.
Ils demandent :
"- la
suppression du régime de l’autorisation de travail ;
- la
suppression de la « taxe Ofii » due par toute entreprise qui
emploie une personne étrangère ;
- la
délivrance d’une carte de séjour à toute personne qui occupe un emploi
salarié, de quelque durée et nature qu’il soit ;
- l’instauration,
pour les agents de contrôle des différentes administrations, notamment les
inspecteurs et contrôleurs du travail et les agents des organismes de
sécurité sociale, d’un pouvoir de régularisation sur simple constat de
l’existence d’une relation de travail et signalement à la préfecture pour
que soit délivré à la personne salariée un titre de séjour."
.Le patronat ne doit plus pouvoir surexploiter ces travailleurs, continuer à profiter impunément d'une main d'oeuvre "sans papiers et sans droits". Il faut mettre un terme à un système de "délocalisation à l'intérieur" même du pays de secteurs économiques impossibles à délocaliser dans des pays où le coût de la main d'oeuvre est moins cher (BTP, restauration, commerces, services..).
La ratification par la France, et les autres pays de l'UE, de la Convention internationale pour les droits des travailleurs migrants et de leurs familles, est une revendication à faire grandir.
Mais au contraire le dumping social, au détriment des travailleurs français et des travailleurs étrangers, est une forme extrême de surexploitation des salariés qui s'étend aux ressortissants d'autres pays de l'UE : "La loi El Khomri pourrait déboucher sur un recours massif aux travailleurs détachés", explique l'Humanité.
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Il y a 11 heures
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