samedi 31 mai, au samedi de papiers, avec RESF, devant la Sorbonne :
"Je suis militant communiste, responsable, pour le PCF 92, du réseau Migrations-citoyenneté. A mes côté, Gwenn Herbin, jeune conseillère municipale de Nanterre, engagée dans la lutte pour la régularisation des sans- papiers.
D’abord, je tiens à affirmer que nous sommes ici avant tout pour exiger la libération et la régularisation des lycéens de Lyon, la régularisation de tous les lycéens sans papiers et des familles de tous les enfants, de tous les jeunes scolarisés, qu’ils habitent Lyon, Paris, Nanterre, Colombes ou d’autres villes. Tous ensembles, qui sommes ici, et avec beaucoup d’autres, je propose que nous exigions du gouvernement un décret qui interdise les tests osseux pour établir la majorité des jeunes scolarisés.
Je me réjouis de voir rassemblés aujourd’hui beaucoup d’élu-e-s, de militant-e-s de gauche, des Hauts-de-Seine. C’est réconfortant, une semaine après le traumatisme que nous avons tous vécu, avec les résultats de l’élection européenne de dimanche dernier. Il nécessite, dans tous les partis de gauche, sans exception, de nous remettre en cause, si nous voulons mobiliser pour changer l’Europe, la construire avec les peuples, avec nos valeurs. Un tel rassemblement, je tiens à en témoigner, n’a rien d’artificiel : dans des mobilisations avec RESF, avec des travailleurs sans papiers en lutte, avec des collectifs de sans papiers du département, nous rassemblons des élu-e-s de terrains, des militants syndicaux, associatifs, politiques, de toutes les familles de la gauche, Verts, communistes, Front de gauche, socialistes….
Je terminerai par l’interpellation du mot d’ordre : « C’est la loi qu’il faut changer ». Il faut que nous ayons toutes et tous le courage de le dire : les moutures actuelles de révision du CESEDA que nous connaissons ne conviennent pas. Ce n’est pas une refonte du Code d’Entrée et de Séjour des Etrangers et du Droit d’Asile qui est proposé, c’est à peine un aménagement à la marge. Et il n’y a rien là-dedans qui permette que les jeunes majeurs scolarisés, que les familles, soient régularisés plus que maintenant, avec la loi de 2006, la circulaire de 2012, qui ne correspondent pas à la France d’aujourd’hui, sinon, nous ne serions pas là ! Ensemble, exigeons de mettre à plat tout le fatras législatif et réglementaire accumulé depuis près de 60 ans. Construisons une loi dont on puisse être fiers, fondée sur la liberté de circulation, d’installation, sur le droit d’étudier, de travailler, de vivre ici."
prochain rendez-vous : samedi 7 juin, de 16h30 à 18h
devant la Sorbonne
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