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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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dimanche 26 mai 2013

Solidarité avec les Rrom : une manifestation régionale qui appelle à de nouvelles mobilisations

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Nous étions un millier de manifestants samedi 25 mai à Paris, familles Rrom et militant-e-s de nombreuses organisations qui exigent que cessent les expulsions et les démolitions de bidonvilles sans relogement.
Quelques élues, comme Aline Archimbaud, sénatrice écologiste de Seine-Saint-Denis et Danielle Simonnet, conseillère de Paris Front de gauche, apportaient leur soutien.  « Liberté, égalité » était le mot d’ordre le plus repris dans un cortège très animé, dans lequel l’inquiétude et la colère n’empêchaient pas les manifestations de bonheur de vivre et de fraternité des plus communicatives. L’Essonne et la Seine-Saint-Denis étaient les départements les plus représentés, et Montreuil la ville la plus symbolique, avec des Rrom et des Maliens solidaires pour résister à leur expulsion programmée.
La principale revendication unitaire est, qu’au niveau régional, une concertation s’ouvre avec représentants de l’Etat,  des collectivités locales, des familles Rrom, des organisations solidaires et des élu-e-s qui travaillent sur le terrain, proposent des solutions concrètes. L’engagement du candidat Hollande, de ne pas démanteler de bidonvilles sans avoir de solutions alternatives à proposer, que devait concrétiser la circulaire gouvernementale de l’été 2012, n’est pas tenu. La « chasse aux Rrom », dénoncée par toutes les forces de gauche, dont le PS, au temps de Sarkozy, continue de plus belle, ce qui contribue fortement à banaliser une dangereuse montée des violences racistes. Les droits au logement, à la santé, à l’éducation, à l’eau et à l’électricité… restent à conquérir pour des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.  Ce n’est pas par choix qu’ils vivent en parias dans des campements de fortune insalubres !
Le principal obstacle à l’ « intégration » des Rrom est l’interdiction d’avoir un emploi salarié qui frappe les ressortissants des pays européens dont émigrent la grande majorité d’entre eux. Cette discrimination risque de durer au moins jusqu’en 2014 : une question qu’il serait vraiment urgent que le gouvernement mette à l’ordre du jour. Le débat sur l’immigration a commencé à être abordé au Sénat avec une volonté affichée  d’ « apaisement » et de « responsabilité », ce qui devrait permettre au Ministre de l’Intérieur d’agir par ordonnances rapidement pour améliorer l’accueil et assouplir les autorisations de travail de l’immigration professionnelle et étudiante la plus qualifiée. Mais jusqu’à présent, rien de neuf n’est annoncé pour améliorer le sort des 10 000 ou 20 000 Rrom, entrés légalement sur notre territoire, de ces citoyens européens qui continuent de servir de boucs émissaires.

solidarité avec les Rrom par picasso92

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