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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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vendredi 30 novembre 2012

contre le SIDA, mobilisation, du local au mondial !

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La campagne mondiale contre le sida a été marquée à Nanterre par la visite de Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santé, en présence de Jacqueline Fraysse, députée, d’élu-e-s de la municipalité, de responsables du réseau de santé de la ville, de M. le Sous-Préfet... Depuis plusieurs jours en effet le Centre municipal de santé du quartier du Parc, en partenariat avec le Centre social et culturel P’Arc en ciel, qui partage le même bâtiment du 79 avenue Pablo Picasso, accueille l’association AIDES. Jusqu’à samedi soir, le stand de l’association dressé sur le trottoir et des tables d’information dans le centre proposent de nombreuses brochures de prévention et d’éducation à une sexualité sans risque, des préservatifs masculins et féminins…Dans une camionnette aménagée pour des entretiens individuels, des bénévoles qualifiés proposent un dépistage en trente minutes : avec « juste un doigt », une goutte de sang.
 La journée de mobilisation contre le SIDA, de ce samedi 1er décembre, officiellement lancée la veille par François Hollande à l’hôpital du Kremlin Bicêtre, est donc déjà préparée soigneusement dans de nombreux quartiers populaires, comme celui du Parc de Nanterre. Sera-t-elle à la hauteur pour éradiquer ce fléau, qui tue encore  des dizaines de milliers de personnes en France et des millions dans le monde ? Les avis sont mitigés, parmi les militant-e-s de l’association. AIDES. « Une journée, c’est bien pour se montrer, mais c’est toute l’année que le gouvernement devrait mettre les moyens pour une vrai campagne », bougonne un jeune, tandis qu’un plus ancien, un des plus accrocheurs pour convaincre chaque passant de passer au dépistage, renchérit : « Une ministre, des officiels, des télés, des photographes, des journalistes…pendant ce temps là, on va perdre du temps : les gens rentreront moins dans la camionnette ». Globalement le signe donné par le gouvernement est plutôt bien apprécié, mais le communiqué de l’association AIDES exige une vraie concertation, encore à venir, pour des mesures de nature à faire vraiment face à l’épidémie.
 Restent bien sûr beaucoup de questions qui fâchent dans la politique gouvernementale de santé publique. Par exemple, le sort des hôpitaux victimes de l’austérité, et en particulier celui du CASH de Nanterre, toujours menacé de démantèlement : une manifestation des personnels, des usagers, des élus se prépare pour le 16 décembre.  Mais ce n’était visiblement ni le lieu ni le moment d’en parler, pour ne pas gâcher un temps fort de mobilisation pour une grande cause mondiale. Un militant arborant une pancarte accusatrice était bien isolé…

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