pour avoir d'autres infos , pour signer la pétition :
Le texte de la pétition :
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Serge Guichard, président de l'Association de
Solidarité aux familles Roumaines, Roms, association adhérente au réseau Romeurope, a reçu
début juillet une assignation à comparaître en pénal le 22 Septembre à 14h00 au Tribunal de
grande instance d'Evry 9, rue des Mazières, pour le délit
de "dépôt d'immondices sur la voie publique". Les faits remontent au 26 mars dernier quand, avec les Roms du bidonville
de Moulin Galant, l'Association de Solidarité aux familles Roumaines,
Roms, a organisé une action de "solidarité propreté" afin que
les ordures ménagères y soient ramassées.
Cette action de nettoyage et d’exigence de ramassage
des ordures ménagères, a été annoncée aux pouvoirs publics concernés, menée en
toute transparence, proprement et efficacement, avec le soutien de nombreuses
autres organisations du département, avec la participation large de citoyennes,
de citoyens, et des familles roms elles-mêmes.
Cette action s'inscrivait dans la journée
"Essonne propre" organisée par le Conseil Géneral de l'Essonne.
Depuis le ramassage des ordures est effectif. L’action
a été utile.
Comment admettre que, trois mois plus tard, une
convocation au tribunal, soit remise au président de l’ASEFRR.
Parce que la solidarité est une valeur citoyenne, un
principe fondamental de la République, nous, citoyens, associations, syndicats,
organisations politiques exigeons que soit
annulée la procédure pénale lancée à l’encontre de l’Association de Solidarité
en Essonne aux familles Roumaines, Roms, via son président actuel Serge Guichard.
Depuis huit années l’ASEFRR, affiliée au réseau
Rom’Europe, s’efforce d’apporter un peu de soutien, d’aide sociale et morale
dans les bidonvilles et squat Roms de l’Essonne. Ses actions sont reconnues,
appréciées.
Non au délit de solidarité humanitaire.
L’action de « Solidarité-propreté », menée
le 26 mars au bidonville dit de Moulin Galant, sert de prétexte à l’assignation
de serge Guichard au pénal. Nous revendiquons le droit, le devoir, de nous
indigner et de mener ce type d’action humanitaire quand nécessité s’en fait
jour.
L’intimidation, l’assignation en pénal, ne peuvent
être acceptées.
Nous demandons l’arrêt de ces poursuites
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