Etions-nous 4500,
comme l’écrit l’AFP, ou un peu plus ? Peu importe : le grand oral du
Front de Gauche, tenu en plein air, dans cet espace très symbolique de la place des Martyrs de la
Résistance de Stalingrad, métro Jaurès, a été réussi. Si « le capitalisme porte la guerre, comme la
nuée porte l’orage », le ciel n’est pas tombé sur la tête des
militant-e-s de toutes les composantes d’un Front de gauche en train de s’élargir,
de se dynamiser. Au contraire, le soleil de cette soirée de début d’été versait
une lumière en harmonie avec toutes les nuances de rouges arborés par les militant-e-s du front de gauche, du Parti communiste français, du Parti de Gauche, de la Gauche Unitaire, du Mouvement de la jeuness communiste... pour le plus grand
bonheur des preneurs d’images.
Si le talent de
tribun de Jean-Luc
Mélenchon, candidat commun pour la présidentielle, a été à la hauteur de l’évènement,
beaucoup d’autres personnalités incarnant la diversité des forces en mouvement, également fondatrices du rassemblement, étaient au rendez-vous : Pierre Laurent, bien sûr, secrétaire national du PCF,
avec Marie George Buffet, aux côtés de Christian Piquet, leader de la
Gauche Unitaire, de Clémentine Autain, militante féministe représentant la
FASE, d'ex du NPA ou du MRC, de nombreuses actrices et acteurs du mouvement social, de la « société
civile » (drôle d’expression pour désigner syndicalistes, associatifs,
citoyennes et citoyens engagées dans les luttes pour la justice sociale, contre
toutes les discriminations…). Chacune et chacun est venu-e avec toutes ses convictions, sans rien en cacher ni en renier, parce que la diversité est ici une force, qui forge l'union de ceux qui luttent, comme dans la chanson de Jean Ferrat, Ma France, largement citée par Jean-Luc Mélenchon. Ma France, devenue hymne du Front de gauche, avec L'Internationale et La Marseillaise. Toutes les interventions ont été centrées vers l’avenir,
la victoire de la gauche en 2012, le programme populaire à enrichir et faire partager
par le plus grand nombre, pour que travailleus-e-s, citoyen-ne-s le fassent leur,
pour qu’ils et elles s’emparent de la politique pour la transformer.
Indigné-e-s,
révolté-e-s, résistant-e-s, communistes, socialistes, écologistes, altermondialistes, antiracistes, partisans avec ou sans parti d'une révolution citoyenne démocratique, dans les mois
qui viennent, ensembles, nous "n’avons plus qu’à" créer partout des comités du Front de
gauche, à investir le Front de gauche de toutes nos énergies citoyennes.
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