A peine
emphatique, l’annonce du nombre de manifestants à Paris, 7000, par le collectif
D’ailleurs nous sommes d’ici,
après trois heures de marche sous un grand soleil, de Barbès-Rochechouart à la
place de la République. Une chose est sûre, nous étions nombreux, plus nombreux
que nous ne l’espérions.
Travailleurs
sans papiers et collectifs des sans papiers de Paris et de la banlieue, réseaux
RESF, association de Roms, jeunes migrants tunisiens, associations
anti-racistes, citoyens de banlieue, syndicalistes CGT, FSU, SUD, cortèges
politiques du NPA (le plus mobilisé), de LO, du PCOF, d'Alternative libertaire, des Verts-Europe-Ecologie,
des Alternatifs, du Front de gauche arborant des drapeaux du PCF, du PG et de GU…pour nous tous,
le besoin de nous retrouver ensemble était beaucoup plus fort que nos
différences, pour dire non à la xénophobie que Sarkozy, son gouvernement et le
FN font souffler comme un vent mauvais sur le pays.
Des centaines de jeunes, et de moins jeunes, sont
restés longtemps , à danser et chanter avec le groupe Zone d’Expression Populaire, non loin de la
grande statue de la liberté républicaine, à laquelle quelqu’un avant accroché
un drapeau tricolore entaché par les atteintes aux droits des personnes
humaines dont se rendent coupables les partisans de la haine, des injustices et
des discriminations.
« D’ailleurs
nous sommes d’Ivry », clamait une banderole,
comme pour inviter d’autres villes, des départements, des régions à en faire
autant. L’ambition du collectif D’ailleurs
nous sommes d’ici est en effet de créer ou de revivifier partout des
mobilisations unitaires. Ce samedi 28 juin, avec une soixantaine d’initiatives
dans le pays, n’est qu’une étape, réussie, dans une campagne qui s’annonce
continue et pourrait prendre de plus en plus de force d’ici les échéances politiques
de 2012.
Lire un compte-rendu des manifestations en France,
selon des messages d’agences, tels que synthétisés sur le site Nanterre-Réseau.
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