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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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En 2017, changeons la politique !

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lundi 13 septembre 2010

Dimanche, à la fête de l'Huma




Avec les sans papiers, pour la régularisation de tous.
Moment fort de la solidarité, la rencontre d’une cinquantaine de sans-papiers et soutiens à leurs luttes dans notre département a été particulièrement utile, au moment où la loi Besson s’annonce à l’Assemblée pour 50 heures de débat à partir du 27 septembre. Comment rassembler contre cette nouvelle offensive liberticide dont le but est de faciliter les expulsions selon le principe antirépublicain : police partout, justice nulle part ? En démantelant cet été deux fois plus de campements roms que ce que lui demandait la circulaire discriminatoire du 5 août, le Préfet des Hauts-de-Seine entend donner le ton. Comment combattre l’idéologie sécuritaire et xénophobe du sarko-lepénisme ? Comment les migrants peuvent-ils participer au pacte d’union populaire ? Le débat, accueilli par Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice et secrétaire départementale du PCF, a montré que de nombreuses forces vives existent dans notre département pour construire ensemble des résistances et des perspectives. L’expérience des longs mois de grève et d’occupation de leur chantier par les travailleurs de Nanterre, celle des militant-e-s CGT (1) qui ont organisé leur combat, qui est loin d’être terminé ; les expulsions de jeunes et de familles empêchées par RESF, dont Richard Moyon a rappelé l’historique ; les régularisations de femmes obtenues  par des militantes de l’ASTI travaillant avec Nadine Garcia, conseillère générale communiste ; le courage de marcheuses de Paris à Nice, venues avec le Collectif des sans papiers du 92…le PCF, qui a des militant-e-s dans tous ces réseaux, est apparu comme une force qui compte pour développer des liens unitaires. Il s’agit maintenant de créer des espaces pour que toutes ces femmes et tous ces hommes conquièrent, en citoyens actifs qu’ils et elles sont, tous leurs droits, et  des pouvoirs pour se faire entendre en politique, en tant que membres du peuple souverain de notre République.

(1)    Parmi eux, remerciements particuliers à Bernard Rondeau, dirigeant de la lutte solidaire avec les piquets de grève, un des auteurs des photographies exposées dans le stand  du PCF 92 : « Ils, elles restent ici ! »

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