A Nanterre comme ailleurs, les luttes sociales rassemblent...elles doivent trouver un débouché politique.
J'ai trouvé le texte ci-dessous sur le site de "celles et ceux qui font Nanterre" (http://www.nanterrereseau.info/) , que je visite toujours avec beaucoup d'intérêt. Pour avoir cotoyé des militant-e-s du NPA dans bien des luttes, dont celles pour défendre l'école publique, le service public de la Poste, ou exiger la régularisation de tous les sans papiers, je suis de ceux qui souhaitent de tout coeur que ces acteurs souvent dynamiques des luttes sociales surmontent leur déception. Ils pourraient, outre les sujets de débat suggérés par des journalistes, aussi tirer enseignement des Régionales dans le Limousin, où leur organisation avait décidé de faire front commun avec les autres forces politiques qui ne se résignent pas à voir dans le capitalisme, version néo-libéralisme, la fin de l'Histoire, contribuant au score de 19% obtenu par le Front de gauche après que le PS a refusé l'alliance avec lui pour le second tour.
Bien sûr, ce serait extrapoler que de rêver à ce que serait le paysage politique si telle avait été la stratégie nationale du NPA. N'empêche qu'il serait plus que temps, qu'à Nanterre et ailleurs, on se débarrasse des facteurs de division - et ils n'existent pas qu'au NPA !- qui sont autant de freins au débouché politique des luttes communes. Pour moi, la proposition politique importante de ce week-end est celle qui est faite au Front de gauche et à toutes celles et à tous ceux qui le veulent de constituer sans attendre un front rassemblant tous les acteurs du mouvement social, politiques, syndicalistes, associatifs, citoyens, pour gagner des batailles aussi cruciales que celle du droit à la retraite à soixante ans. Elle a été faite par le PCF. J'espère qu'elle rassemblera toutes les forces vraiment à gauche, dont celles du NPA.
"Après le faible score de 2,5% aux régionales, le NPA tente de "trouver les voies pour rebondir" et se questionne sur l'abstention, le voile islamique et les retraites. Une semaine après le faible score réalisé aux régionales (2,5%), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot s'est réuni dimanche pour s'interroger sur "ses propres erreurs de positionnement" aux régionales. Selon le porte-parole de campagne, Pierre-François Grond, c'est "dans un climat grave" que quelques 150 délégués du parti se sont retrouvés à huis-clos. Objectif: faire le bilan des régionales et lancer une discussion approfondie "sans tabou" afin de "trouver les voies pour rebondir". Au cours de longues discussions, les thèmes de "l'abstention, du vote utile, et de la reconstitution d'une gauche de gouvernement sans le MoDem" ont été abordés. Le porte-parole du mouvement a également fait savoir que leurs "propres erreurs de positionnement politique" étaient au coeur des discussions. Un autre sujet majeur fut la question du voile islamique après la polémique autour d'une jeune candidate NPA portant un foulard dans le Vaucluse. Les débats ont porté tant sur l'événement lui-même que "sur la méthode qui a choqué, avec une décision locale imposée nationalement", a jugé Pierre-François Grond. Ces questions devront être tranchées lors du comité du NPA en novembre, après les réunions préparatoires en juin. Le porte-parole s'est d'ailleurs montré désireux de "tourner la page" des régionales pour s'attaquer à la "mobilisation" sur la "question centrale" des retraites. Le NPA s'est toutefois félicité de "la défaite de Sarkozy". Selon Pierre-François Grond, "on devrait connaître sur le plan social les répliques de ce qui a existé sur le plan électoral""
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