La volonté de Nicolas Sarkozy d’imposer un pseudo débat sur l’identité nationale piloté par son ministre de l’immigration a tourné au désastre, voulu par ses quelques promoteurs et dénoncé d’avance par ses très nombreux détracteurs. Mais le coup porté par les autorités de l’Etat aux valeurs du vivre ensemble avec nos différences, dans notre république, dans nos cités, continue à propager des ondes destructrices.
Ainsi, à en croire la plupart des médias, l’amalgame immigration- insécurité, directement inspiré des délires nauséabonds de l’extrême-droite, serait le thème au cœur de la campagne des Régionales. L’UMP, dans le Val d’Oise, n’a pas hésité à lancer une campagne de calomnies contre la tête de liste socialiste. La justice dira peut-être si une telle abjection est dictée plutôt par la xénophobie, le racisme, ou simplement par la haine et le mépris à l’égard des jeunes et autres citoyens des quartiers populaires. Quelle aubaine pour Sarkozy si ceux-là, dégoûtés de la politique, n’allaient pas voter ! En attendant, le ton est donné, sans doute jusqu’au 14 mars ! Et voilà qu’aujourd’hui une association proche du Parti socialiste prend le relai en demandant l’invalidation d’une liste… NPA dont une des candidates porte le voile ! Qui voudrait pourrir la campagne, éviter le débat sur les enjeux des élections régionales, détourner l’attention de ceux et de celles qui se rassemblent pour que ça change à gauche, pour que les besoins et les luttes des travailleurs et des habitants des banlieues aient un relai politique, pour que la droite soit battue, ne s’y prendrait pas autrement.
Faire campagne avec la liste conduite par Pierre Laurent est dans ce contexte un véritable acte de salubrité publique. Qu’ils se prénomment Pascale ou Sidi, Gabriel ou Yasmine, Claire ou Abdelhamin, Daniel ou Nadia, tous les candidats sont des féministes, des antiracistes militant-e-s, engagé-e-s dans les luttes contre toutes les discriminations. Il ne viendrait à l’idée d’aucun-e d’entre elles ou d’eux de stigmatiser la population des cités populaires dans lesquelles ils vivent et font campagne. Pas plus que d’arborer quelque signe religieux que ce soit. Nous nous adressons à tous les hommes et toutes les femmes que nous rencontrons, aux jeunes encapuchonnés ou à casquette, aux femmes qui portent un voile comme à celles qui sont tête nue. A celles et ceux qui ne peuvent pas voter, nous ne manquons jamais de rappeler que nous nous battons depuis des dizaines d’années pour que tous les résidents obtiennent enfin ce droit quelles que soient leurs nationalité.
Mobilisé-e-s dans une campagne électorale lourde d’enjeux, nous n’en mettons pas pour autant au rencart nos luttes quotidiennes pour l’égalité des droits de tous et de toutes, la solidarité et l’aide aux victimes des injustices, du sexisme, de la xénophobie... Aujourd’hui, l’Assemblée nationale débat de propositions de lois pour protéger les femmes victimes de violences, et nous contribuons à ce combat avec les associations féministes. Nous participons à la campagne « Ni une ni deux », initiée par la CIMADE, afin que les femmes migrantes ne soient pas oubliées, alors que le gouvernement UMP expulse des femmes victimes de violences! Samedi, nous serons aux côtés des manifestants qui exigent la suppression du Ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Ne jetons pas la pierre aux journalistes, mais espérons que ni la campagne « Ni une ni deux » ni la manifestation de samedi ne passeront inaperçues dans les salles de rédaction !
Ainsi, à en croire la plupart des médias, l’amalgame immigration- insécurité, directement inspiré des délires nauséabonds de l’extrême-droite, serait le thème au cœur de la campagne des Régionales. L’UMP, dans le Val d’Oise, n’a pas hésité à lancer une campagne de calomnies contre la tête de liste socialiste. La justice dira peut-être si une telle abjection est dictée plutôt par la xénophobie, le racisme, ou simplement par la haine et le mépris à l’égard des jeunes et autres citoyens des quartiers populaires. Quelle aubaine pour Sarkozy si ceux-là, dégoûtés de la politique, n’allaient pas voter ! En attendant, le ton est donné, sans doute jusqu’au 14 mars ! Et voilà qu’aujourd’hui une association proche du Parti socialiste prend le relai en demandant l’invalidation d’une liste… NPA dont une des candidates porte le voile ! Qui voudrait pourrir la campagne, éviter le débat sur les enjeux des élections régionales, détourner l’attention de ceux et de celles qui se rassemblent pour que ça change à gauche, pour que les besoins et les luttes des travailleurs et des habitants des banlieues aient un relai politique, pour que la droite soit battue, ne s’y prendrait pas autrement.
Faire campagne avec la liste conduite par Pierre Laurent est dans ce contexte un véritable acte de salubrité publique. Qu’ils se prénomment Pascale ou Sidi, Gabriel ou Yasmine, Claire ou Abdelhamin, Daniel ou Nadia, tous les candidats sont des féministes, des antiracistes militant-e-s, engagé-e-s dans les luttes contre toutes les discriminations. Il ne viendrait à l’idée d’aucun-e d’entre elles ou d’eux de stigmatiser la population des cités populaires dans lesquelles ils vivent et font campagne. Pas plus que d’arborer quelque signe religieux que ce soit. Nous nous adressons à tous les hommes et toutes les femmes que nous rencontrons, aux jeunes encapuchonnés ou à casquette, aux femmes qui portent un voile comme à celles qui sont tête nue. A celles et ceux qui ne peuvent pas voter, nous ne manquons jamais de rappeler que nous nous battons depuis des dizaines d’années pour que tous les résidents obtiennent enfin ce droit quelles que soient leurs nationalité.
Mobilisé-e-s dans une campagne électorale lourde d’enjeux, nous n’en mettons pas pour autant au rencart nos luttes quotidiennes pour l’égalité des droits de tous et de toutes, la solidarité et l’aide aux victimes des injustices, du sexisme, de la xénophobie... Aujourd’hui, l’Assemblée nationale débat de propositions de lois pour protéger les femmes victimes de violences, et nous contribuons à ce combat avec les associations féministes. Nous participons à la campagne « Ni une ni deux », initiée par la CIMADE, afin que les femmes migrantes ne soient pas oubliées, alors que le gouvernement UMP expulse des femmes victimes de violences! Samedi, nous serons aux côtés des manifestants qui exigent la suppression du Ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Ne jetons pas la pierre aux journalistes, mais espérons que ni la campagne « Ni une ni deux » ni la manifestation de samedi ne passeront inaperçues dans les salles de rédaction !
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