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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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lundi 2 novembre 2009

La réponse de l’Elysée aux Nanterriens : allez donc vous faire voir chez Borloo !




Tout a été très vite. A 18h, la banderole était déployée pour quelques minutes, à 18h30 la délégation d'élu-e-s de Nanterre ressortait du Palais de l'Elysée, après avoir déposé les cartes pétitions signées ce jour par 6500 citoyens. Un échantillon déjà représentatif d'une population qui dit : oui à des logements pour tous, oui à des créations d'emplois diversifiés, et deux non aux décrets qui prétendent imposer l'EPAD comme décideur du devenir sur la moitié du territoire de la ville.

On ne peut pas dire que les élus n'ont pas été reçus : un conseiller les a écoutés un petit quart d'heure sur le pas d'une porte. Pas question d'en démordre pour autant : Patrick Jarry continue de demander un vrai dialogue à l'hôte de l'Elysée. Visiblement, pour l'obtenir, il faudra que la mobilisation citoyenne monte encore de plusieurs crans. Il a d'ailleurs invité les journalistes à une conférence de presse le 10 novembre, pour dévoiler quelques nouvelles initiatives spectaculaires.
Le seul scoop de ce soir laisse plutôt sceptique : la réponse écrite, en quelques lignes, de l'Elysée, à la demande de rencontre d'aujourd'hui, annonce que, désormais, pour l'extension de La Défense, il faudrait s'adresser au ministre Borloo ! On savait Sarkozy vexé de n'avoir pas pu imposer son fils à la tête de l'EPAD, mais de là à croire que le dossier du quartier d'affaires, qui était hier encore le jouet de l'Elysée, auquel personne d'autre n'avait le droit de toucher, se soit tout à coup transformé en une espèce de patate chaude, il y a un pas.
Cette manœuvre, s'il y en a vraiment une, pourrait peut-être s'expliquer par la présentation, à l'Assemblée nationale, ce mercredi 4 novembre, du projet de Grand Paris préparé par Christian Blanc, missionné par qui vous savez. Un projet déjà fort critiqué, y compris par des équipes d'architectes mobilisées pour une réelle visée d'avenir de la région capitale. Peut-être Sarkozy veut-il éviter d'être à nouveau directement mis sur la sellette, par les députés cette fois, à partir de la très médiatique affaire de La Défense ? Déjà, sa réforme de la taxe professionnelle fait plus que des remous dans sa majorité, ainsi d'ailleurs, entre autres, que son projet d'extension autoritaire de la Défense, repoussé par les conseils municipaux de Puteaux et Courbevoie. Beaucoup d' élu-e-s, même de son bord, ne semblent plus supporter son mépris, en dehors, peut être, du pré-retraité Devedjian et , sûrement, des parrains Balkany. Mais Jean-Louis Borloo, - Ministre d'Etat , Ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la mer - dont, parait-il, le dossier sur l'avenir du quartier d'affaires de la Défense relèverait depuis aujourd'hui, acceptera-t-il de lui servir encore de parapluie ?

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