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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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mercredi 19 août 2009

Comment se servir de l’abandon de la carte scolaire pour supprimer des postes de prof titulaires et précariser l’emploi dans les collèges difficiles

Un vrai cas d'école !

Dans ce collège situé dans un quartier de banlieue des plus socialement défavorisés, donc établissement qui fut classé ZEP après bien des luttes, et dans lequel j'enseigne, encore deux postes de professeurs titulaires, en lettres et en maths, sont supprimés en cette rentrée, après cinq les années précédentes. Bien sûr, nous ne nous sommes pas complètement laissés faire, sinon nous en aurions perdu un aussi en EPS... La raison : la baisse des effectifs des élèves, due à de nombreuses demandes de dérogation. Pourtant, avions-nous argumenté, en lettres, nous n'avions qu'une seule heure (oui, une seule en tout, pour l'ensemble des neuf professeurs en poste !) d'excédent, compte tenu de notre projet d'aide en groupe restreint pour les élèves en difficulté. Mais l'administration a tenu à supprimer quand même ce poste, c'est-à-dire 18h ! Quelques heures sup à nous partager, quelques heures pour un non titulaire, et le tour était joué. L'argument était que ce serait moins « douloureux » pour un précaire de partir à la fin de l'année si les effectifs baissaient encore (c'est vrai, quoi, ils y sont habitués !). Oui mais, inquiet des conséquences de l'abandon de la carte scolaire, en juin, l'Inspecteur d'Académie a soudain décidé de bloquer une vingtaine de demandes de dérogation. Donc nous aurons une classe de sixième de plus, un collègue à statut précaire à temps complet. Et encore plus d'heures sup que prévues !

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