
« Déportés de toutes les nations d'Europe, nous avons su, malgré la langue, malgré des heurts, nous entendre. Nous avons compris que l'adversaire n'est pas l'étranger. Ce n'est pas celui, celle dont la couleur de peau, des cheveux ou des yeux, la courbure du nez est différente. L'adversaire ne peut être que l'intolérance, le racisme, l'antisémitisme, la haine de l'autre. »
Ces paroles de Guy Ducoloné, prononcées pour le cinquantième anniversaire de la libération des camps, ont une portée universelle. Il en est de même de tous les engagements de sa vie : apprentis puis jeune ouvrier syndicaliste et communiste, dans les années du Front populaire ; dirigeant de la jeunesse communiste, résistant puis déporté ; vainqueur du nazisme dans le camp de Buchenwald qu'avec d'autres détenus il libéra avant l'arrivée des troupes alliées ; vice-président de l'Assemblée nationale, conseiller municipal d'Issy -les -Moulineaux, conseiller général des Hauts-de-Seine…
Comme beaucoup de communistes, beaucoup de citoyens et de salariés, j'ai eu ces trente dernières années le privilège de le rencontrer sur de nombreux terrains de luttes. Guy et son épouse Madeleine Vincent, disparue en 2006, sont à jamais nos chers camarades, un homme et une femme communistes, jusqu'à leur dernier souffle.
Un registre de condoléances est ouvert au siège de la Fédération des Hauts-de-Seine du PCF, 56-58 rue Sadi Carnot, à Nanterre.
Les obsèques se dérouleront au cimetière communal d'Issy- les- Moulineaux, rue de l'Egalité, lundi 1er septembre à 15h15.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire