Nombre total de pages vues

40 mars 2016, Place de la République, Paris

40 mars 2016, Place de la République, Paris
cliquer sur l'image pour l'animer

Nanterre en colère

Nanterre en colère
cliquer pour lire les propositions sur le droit du travail JLM 2017

En 2017, changeons la politique !

En 2017, changeons la politique !
cliquer sur la syllabe manquante pour en savoir plus

lundi 10 avril 2017

Législatives : ensemble, pour une majorité de progrès

Tous ensemble dans le luttes, tous ensemble pour élire une députée pour que
nos luttes gagnent, avec la victoire de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle

et avec  une majorité de progrès à l'Assemblée nationale
Dans mon billet précédent, consacré à mes impressions de campagne JLM 2017, je n'ai pas abordé la question des élections législatives, me proposant d'y revenir un peu plus tard. Mais en lisant la tribune signée notamment par Catherine et Denis, militant-e-s syndicalistes et associative, que je connais bien, ainsi par que d'autres militant-e-s de terrain, communistes ou pas, tribune avec laquelle je suis pleinement d'accord, je pense utile de la relayer. 
Avec l'espoir qu'elle sera entendue aussi  à Nanterre, où la situation locale, consternante et complexe, ne peut être analysée sérieusement comme une concurrence entre communistes et France Insoumise. 
La circonscription de Nanterre-la-rouge et de Suresnes qui vote très majoritairement à droite, avait réélu en 2012 Jacqueline Fraysse, seule députée Front-de-Gauche du département, qui, après plusieurs mandats utiles à toute la population, a décidé de ne pas se représenter. 
Il est urgent que les candidat-e-s qui soutiennent Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle se rassemblent pour présenter une candidature commune à la législative. N'oublions pas que dans le passé la droite et le PS l'avaient ravie, cette circonscription. Il serait incompréhensible et révoltant pour la majorité des Nanterriens, que du fait d'embrouilles locales dans lequelles il est très difficile de comprendre quelque chose de sensé, malgré la dynamique Mélenchon, ce soit la candidate de Fillon, qui soit élue députée en juin, à cause de telles querelles fratricides.

TRIBUNES
Combiner l’ancien et le nouveau
VENDREDI, 7 AVRIL, 2017
L'HUMANITÉ
Texte collectif.
La manifestation du 18 mars de la Bastille à République a confirmé la volonté populaire d’engager notre pays dans la voie du renouveau démocratique en s’attelant à la construction d’une Constitution pour une VIe République. Pour en finir avec les turpitudes financières, la corruption morale et le double langage qui caractérisent les candidatures de Fillon, Macron et Le Pen, ce rassemblement du 18 mars doit se démultiplier partout en France afin de mettre en échec le scénario concocté par l’oligarchie d’un deuxième tour Macron-Le Pen. La bipolarisation du scrutin présidentiel, les médias et sondages s’efforcent de canaliser les intentions de vote vers des choix restreints, dits « pragmatiques » à défaut d’être « politiques ». Ce qui n’empêcherait pas la personne élue dans ces conditions « pragmatiques », d’un soi-disant « vote utile » face à l’extrême droite, de prétendre avoir été élue pour son programme qui se trouve ainsi légitimé ! Imposture démocratique de l’élection présidentielle au suffrage universel.
Que faut-il faire pour briser le scénario catastrophe d’un second tour entre la peste Le Pen et le choléra Macron ? Quelles sont les conditions à réunir pour rassembler dans la clarté et trouver un deuxième souffle dans cette campagne afin que les forces soutenant Jean-Luc Mélenchon puissent constituer le pôle de rassemblement de toute la gauche et gagner les sièges de député indispensables pour former une majorité de gouvernement ? Pour les législatives des 4 et 11 juin, l’existence de listes concurrentes du Parti communiste français et de la France insoumise dans plusieurs circonscriptions est une garantie quasi certaine de l’échec de l’une et de l’autre face aux listes de la droite et du PS, mais c’est aussi un verrou placé sur la construction d’une campagne militante commune sur le terrain pour la présidentielle et c’est donc un handicap certain à la progression possible des votes Mélenchon.
Songeons au contraire à la dynamique mobilisatrice et à l’espoir de victoire que susciteraient des campagnes communes aux équipes militantes du PCF, de la F.I et d’Ensemble ! sur les marchés, aux portes des entreprises et restaurants interentreprises, au porte-à-porte et dans toutes les initiatives de rencontres et de débats avec les citoyen-ne-s.
Il faut effectivement travailler à articuler l’ancien et le nouveau, comme le dit notre candidat à la présidentielle dans l’entretien accordé à l’Humanité Dimanche du 9 mars 2017. Nous ne méconnaissons ni ne dédaignons l’effort de renouveau de la politique entrepris par le mouvement de la France insoumise. C’est une source d’espoir et de confiance pour que le peuple se réapproprie les enjeux de luttes sociales à mener.
Sans l’opposer à ce renouveau en gestation, nous pensons qu’il y a toujours besoin de partis politiques face à la domination du mode de production capitaliste, qui ne se dissout pas au terme d’une élection ni dans les mois suivants. Besoin de forces organisées en permanence, actives dans la cité et sur les lieux de travail pour résister à la régression sociale, proposer et conquérir des alternatives de progrès sociaux. Besoin d’un Parti communiste pour penser l’émancipation du travail salarié et organiser les luttes nécessaires à la conquête de son insubordination face à la logique du capital.
Oui, la lutte des classes est bien vivante et nous faisons nôtre une des leçons de Jean Jaurès qui, pour la définir, indiquait qu’elle était formée de trois ingrédients indissociables : la conscience de l’antagonisme d’intérêts entre le capital et le travail ; la conscience de la possibilité pour la classe travailleuse d’imposer ses intérêts et enfin la conscience du besoin de se constituer en force organisée pour mener les luttes afin de faire valoir ces intérêts.
Oui, nous avons besoin de combiner l’ancien et le nouveau, de préparer le futur qui frappe à la porte avec cette transition écologique indispensable, sans ignorer le passé encore là, avec ce système capitaliste qui n’en finit plus de détruire des vies humaines, d’aggraver sa propre crise et qui ne s’effacera pas de lui-même sans que des luttes massives et tenaces, précédant et prolongeant les échéances électorales, l’obligent à céder la priorité aux intérêts collectifs de la majorité du peuple, à l’humain d’abord !
Nous le savons tous puisque nous réclamons une VIe République, l’élection présidentielle est la consécration d’un monarque. Conçue pour confisquer la démocratie, pour s’aligner derrière un chef plutôt que de chercher à comprendre, à défricher et ouvrir des voies de changement par l’action collective, elle vise à susciter une délégation de pouvoir. Or nous avons besoin de susciter des envies et des volontés de prises de pouvoir qui passent par l’appropriation collective des enjeux économiques et sociaux, par la conscience des causes de la crise durable du capitalisme et par la multiplication des débats sur les choix de société à effectuer en conséquence.
Ce débat peut se déployer à condition de ne pas laisser cantonner l’élection législative au rôle de figurante, de voiture-balai de la présidentielle mais bien au contraire en lui redonnant la place prioritaire qui doit être la sienne : c’est du législatif que l’on doit débattre avant l’exécutif, du programme avant les candidats, du scénario avant le casting ! Sur cette base, il est possible de donner un nouvel élan à la perspective d’une victoire pour Jean-Luc Mélenchon : en mettant en commun les programmes de la France insoumise et du Parti communiste afin de tracer des axes législatifs et une série de mesures concrètes sous une forme permettant leur plus large appropriation populaire. Et sans attendre ni renvoyer au seul niveau local la construction du rassemblement, en faisant émerger des candidatures communes. Si des compromis sont possibles localement, ils ne peuvent l’être que sur la base d’équilibres au niveau national avec une clé de répartition équitable entre les forces de l’ex-Front de gauche, ce qui nécessite négociation, impulsion et coordination nationale.
Texte collectif.
Laurent Alcini, Gérard Billon, Olivier Dupuis, Hélène Ganchou, Anne Le Loarer, Catherine Marchais, Valérie Petit-Lesage, Benoît Quilici, Denis Renard, Fabrice Vachaudez, Aamar Yazid.



Aucun commentaire: