Mercredi 29 mars, la conférence organisée par l’association
Les Oranges, à la Maison du Chemin de l’Île, quartier populaire de Nanterre, a rassemblé une
bonne cinquantaine de personnes, dont nombre de jeunes.
Le thème : « crimes coloniaux : 2017 reconnaissance ? Comment
lutter contre les violences racistes aujourd’hui ? », est celui de
l’appel lancé aux candidats aux élections présidentielle et législatives, à
l’initiative de plusieurs universitaires et responsables associatifs, dont M’hamed
Kaki, fondateur nanterrien de l’association nationale Les Oranges, et qui est à
signer en ligne.
Ecouter les mots d’accueil de
l’association Les Oranges et l’introduction de M’hamed Kaki.
Ecouter l’introduction de François-Xavier
Guillerm, journaliste à France-Antilles, auteur de « Le
sang des nègres ».
Ecouter l’introduction d’Olivier Le Cour
Grandmaison, universitaire.
Dans le débat, j’ai, en tant que président du comité de
Nanterre du MRAP, remercié M’hamed Kaki pour cette initiative. La présidence de
notre mouvement a elle aussi envoyé une lettre publique aux candidats aux
élections, sur les luttes contre le racisme, pour la paix et l’amitié entre les
peuples. La question du « devoir de mémoire » y est qualifiée
d’essentielle. Nous préparons localement,
sur la base de ce document, un questionnaire précis aux candidats aux
législatives, à partir des luttes sur lesquelles nous sommes particulièrement
engagés à Nanterre et dans le département : la reconnaissance, la
réparation des crimes coloniaux en
seront.
J’ai insisté sur l’actualité des luttes
anticoloniales : la une de l’Humanité du 29 mars titre sur l’annonce du
cahier central consacré à l’écrasement de l’insurrection malgache par l’armée
française en 1947( http://www.humanite.fr/1947-un-massacre-colonial-francais-madagascar-634021) ;
sur le rapport dénonçant la complicité des banques française dans la
colonisation en Palestine aujourd’hui ; sur la « manif
historique » en Guyane, objet d’un entretien avec Françoise Vergès, ex présidente
du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (1).
J’ai
souligné l’importance du livre « Urgence antiraciste. Pour une démocratie
inclusive » (éditions du croquant, mars 2017), soutenu par des associations
présentes à la tribune, ainsi que le MRAP, ATTAC, le FUIQP, Reprenons
l’initiative…
Des
chapitres y montrent que les luttes solidaires avec les migrants comme avec les
Rroms sont parmi les dimensions essentielles des « luttes contre les
violences racistes aujourd’hui »
Ecouter les réponses aux questions.
(1) Sur la
question du rapport entre le colonialisme et la situation en outre-mer, lire
l’article : https://joellepalmieri.wordpress.com/2017/03/30/guyane-quand-la-colonialite-depolitise-la-contestation/
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