Voir d'autres photos |
Dialogues et prises de parole ont renforcé les liens nouveaux construits depuis plusieurs semaines entre les délégués, des citoyens de la ville, des soutiens associatifs, syndicaux et politiques, des élu-e-s locaux, régionaux et nationaux.
Depuis la puissante manifestation du 10 janvier, le ton a changé du côté des autorités. Un juge d'instruction a été nommé, pour répondre à l'exigence que toute la la lumière soit faite sur l'incendie criminel, son ou ses auteurs, son ou ses éventuels commanditaires. La délégation a été reçue pendant une heure et demi, et a été écoutée avec attention et respect.
L'appel à continuer, à élargir la mobilisation, à renforcer la solidarité, est unanime. Une manifestation, annoncée pour le 24 février, est en préparation au siège de COALLIA à Paris. Le soutien est entier, avec les deux femmes qui animaient la cuisine collective gérée par l'association des résidents, fermée en mai par la police à la demande de Coallia : le verdict de leur procès sera rendu par le TGI de Nanterre le 27 février.
La prochaine réunion du comité de soutien et des délégués, le 7 février au foyer, approfondira l'analyse de la situation nouvelle créée grâce "au courage des habitants qui se sont mobilisés" et décidera des suites de cette lutte solidaire. Les enjeux de la résistance et de la riposte des habitants du foyer COALLIA de Boulogne-Billancourt sont cruciaux pour l'avenir des foyers pour travailleurs migrants, pour le combat contre le racisme et la xénophobie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire