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mercredi 13 janvier 2016

Les collectifs des soutiens de Nanterre et Colombes appellent à la mobilisation avec les demandeurs d’asile

Cet été, à Paris. Les "réfugiés" qui "campaient"  parfois depuis des mois
ont été emmenés par la police et dispersés en banlieue dans des centres
d'hébergement provisoires. L'Etat s'était engagé à ce que leurs demandes d'asile
soit traitées en quelques semaines. Mais beaucoup, au bout de sept mois, attendent
toujours. Associations et citoyens solidaires se substituent aux services défaillants
de l'Etat pour rendre leur vie la moins inhumaine possible
Mardi 12 janvier une importante réunion s’est tenue au centre Valérie Méot à Nanterre. Etaient représentés : les centres sociaux du Petit Nanterre et du Petit Colombes, le Secours Catholique, Frères Humains, le CCAS de Nanterre, l’ASTI Colombes, le GISTI, DOM’ASILE Colombes, le comité de Nanterre du MRAP, CERISE, NADHA, le NPA, la CNT, la commission des droits de l’Homme du barreau de Nanterre représentée par quatre avocates.
Etaient également présent-e-s des demandeurs d’asile hébergés au CASH de Nanterre et au foyer ADOMA de Colombes, des citoyen-ne-s bénévoles assurant des cours de français, l’aide humanitaire, les accompagnements pour l’accès aux soins et les démarches administratives, un militant des collectifs de soutien aux « campements » de migrants et réfugiés de Paris, des élues municipales de Nanterre : Ghislaine Quilin et Christine Bourcet.

Sur les conditions d’hébergement au CHAPSA du CASH (1) de Nanterre : les revendications des demandeurs d’asile, dont certains sont présent depuis sept mois, ont été présentées. Une convention est en préparation entre le collectif de soutien de Nanterre, représenté par MOSAIC, Hissez Haut (CSC), le Secours Catholique, et la direction du CASH ; une nouvelle rencontre est prévue le 22 janvier.
Les demandeurs d’asile ont toujours besoin de l’aide humanitaire (financement de soins, de déplacements, sport et culture, alimentation, vêtements…) qu’organisent plusieurs associations et les CSC.

Des axes prioritaires d’actions juridiques, d’information et de mobilisation citoyenne concernent la situation inacceptable de demandeurs d’asile dans tout le département :

   Un accueil indigne.  La préfecture a retenu l’entreprise privée FACEM Management pour le pré-accueil des demandeurs d’asile, qui devraient être aussitôt domiciliés et convoqués dans les trois jours au « guichet unique » administratif. L’association COALLIA assurait auparavant ce service. Les conditions d’accueil étaient déjà difficiles. Mais depuis un mois, elles sont scandaleusement inhumaines et indignes ! 1800 demandeurs d’asile dans les Hauts-de-Seine sont concernés.
Entre 150 et 200 demandeurs d’asile se présentent, à la demande de la préfecture,  le lundi matin pour obtenir un numéro. Beaucoup ont passé la nuit dehors, sans abri.  Car FACEM ne traite que 75 dossiers par semaine. Et les autres personnes repartent sans rien, elles doivent revenir attendre dans les mêmes conditions la semaine d’après. Le Secours catholique de Nanterre assure une présence, avec distribution de viennoiseries au petit matin.

Rendez-vous avec les demandeurs d’asile et le collectif des soutiens, son groupe de travail « aide humanitaire », devant FACEM Management, 177 avenue Georges Clémenceau, 92000 Nanterre, lundi 18 janvier à 6 heures du matin
.      
a     La   situation des demandeurs d’asile passés par un autre pays où leurs empreintes digitales ont été relevées : c’est le cas d’au moins 26 d’entre eux, hébergés à Nanterre ou Colombes.
Les accords de Dublin leur interdisent de déposer une demande en France pendant six mois, délai pour que le pays d’entrée dans l’Union Européenne ait répondu à la préfecture. Mais certains, passés notamment par l’Italie, sont hébergés et enregistrés par la préfecture depuis plus de 7 mois !

 La défaillance de l’OFII (Montrouge) qui a pris le relai de Pôle-emploi pour le versement de l’Aide aux Demandeurs d’Asile. Plusieurs ne la reçoivent pas ou plus. Ils sont donc sans aucune ressource.

La situation des « dublinés », et de ceux qui ne perçoivent pas les aides auxquelles ils ont droit, est de celles qui vont être examinées par le « groupe de travail « aide juridique et aux démarches administratives, information » du collectif des soutiens, coordonné par l’ASTI Colombes, en lien avec la « commission droits de l’Homme » des avocats du barreau de Nanterre. Tous les recours juridiques possibles seront faits, et le collectif organisera les mobilisations nécessaires.

(1) Centre d'Hébergement et d'Assistance aux Personnes Sans Abris du Centre d'Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre.


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