17 octobre : mémoires et revendications toujours vives, pour la vérité et la justice.

Ecouter la lecture improvisée d'un poème par M'hamed Kaki, président de l'association Les Oranges, samedi 17 ocobre 2015 sur le Pont Saint-Michel à Paris.

De nombreuses initiatives ont marqué la commémoration du 17 octobre 1961, crime d'Etat qui a causé la mort de centaines de travailleurs immigrés algériens, massacrés, pour certains jetés à la Seine, par la police aux ordres de Maurice Papon.

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A Nanterre, en présence du Consul d'Algérie, comme dans d'autres villes de la banlieue parisienne, militants associatifs et politiques, citoyens, élu-e-s,  se sont rassemblés.

Parfois, comme à Clichy-le-Garenne, alors que la nouvelle municipalité de droite se mettait en service minimum, ce sont les militants associatifs qui ont pris les choses en main : ils étaient plus d'une centaine sur le Pont de Clichy. Des nouvelles formes d'actions sont apparues,  preuve que des jeunes veulent prendre le relais de la mémoire.

 Ainsi, une course-relais des ponts est partie de Nanterre vers midi, et est allée jusqu'aux ponts de Bezons et d'Argenteuil, avant d'arriver au pont de Neuilly en fin d'après-midi.

Henri Benoits, militant français
qui a aidé le FLN pendant la guerre

Des débats ont réuni témoins, chercheurs, passeurs de mémoire, comme à Paris en hommage notamment à Jean-Luc Einaudi, ou à Nanterre.

 Elargir et mieux coordonner le réseau associatif : c'est la priorité, pour dès maintenant, préparer le 55 ème anniversaire de 2016

Comme chaque année, c'est sur le Pont Saint Michel, à Paris, qu'un des principaux rendez-vous était donné par le collectif national Vérité et justice.

Les revendications : que les autorités de la République reconnaisse vraiment qu'un crime d'Etat a été commis ; que la lumière soit faite sur les crimes du colonialisme ; que tous les dossiers soient ouverts aux chercheurs, aux historiens, aux associations... (lire le texte de l'appel).

 La xénophobie et le racisme sont des poisons, en partie héritée du colonialisme Tous les orateurs ont montré combien la mémoire du passé est indispensable,  pour lutter au présent et éclairer l'avenir, pour vivre ensemble dans la paix et la fraternité, le respect et  l'égalité.

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