Avec 45 voix au total,
la liste Europe Ecologie Les Verts n’arrive qu’en 5ème position aux bureaux 46
(9,21 % des exprimés) et 47 (9,27 % des exprimés) de l’école Maxime Gorki, où
sont inscrits la majorité des habitants des Tours Aillaud.
Dans les autres bureaux du Parc sud, les Verts ont des
scores voisins de la moyenne de la ville (10,68 %), à l’exception de celui de l’école
Robespierre B, où ils n’ont recueilli que 7 voix (3,03 %). Côté Parc nord, ils
font des scores dans certains bureaux qui sont parmi les meilleurs de la ville :
14,45 % école Elsa Triolet ; 15,15 % Pablo Neruda préau ; 15,98 %
salle Le Corbusier. Faut-il y voir l’écho d’une préoccupation quant à des
questions environnementales, autour de l’école d’architecture encore en ruines,
ou aux abords de la future Arena ? La liste EELV a aussi mobilisé dans
certains bureaux du centre-ville : Hôtel de ville 2 (14,29 %), Victor Hugo
maternelle (15,37 %), école du centre (15,38 %), ainsi qu’à la salle municipale
Voltaire (14,80 %) et au centre de loisirs Rouget de l’Île où elle fait son meilleur score de la ville (16,56 %).
Mais partout les
pertes sont lourdes par rapport à 2009 : - 1318 voix et – 8,79 % des exprimés à
Nanterre ; - 46 690 voix et – 11,85 % dans les Hauts-de-Seine ; -
304 066 voix et – 11,38 % en Île-de-France ; - 1 107 036 voix
et – 7,33 % à l’échelle nationale. Même à Clichy-la-Garenne où elle fait son
meilleur score dans le 92 (13, 85 %, en progression par rapport aux municipales
où les Verts faisaient liste commune avec le PG contre le maire PS), la liste
EELV perd 879 voix et 8,49 % par rapport à 2009.
EELV était en concurrence avec la liste UDI-MODEM, et avec
des « petites listes », quant à sa conception fédéraliste de l’Europe.
La participation d’EELV au gouvernement jusqu’à
ces derniers mois, a été sanctionnée. Les déclarations de José Bové, prônant
les critères capitalistes de l’actuelle construction européenne, leurs
conséquences austéritaires, et destructrices des petites exploitations
agricoles, comme seuls possibles, ont confirmé
le caractère composite d’un mouvement dont des députés européens, sur le modèle
de Cohn-Bendit, et d’autres élus, sont prompts à passer d’un discours gauchisant à un ralliement à la doxa ordo-libérale,
alors même que progresse l’idée que les questions vitales de l’écologie
appellent à s’émanciper d’un capitalisme parasitaire et prédateur (comme en
témoigne par exemple l’ « écosocialisme » proposé par le PG).
Malgré des positionnements et des actions
concrètes qui convergent avec la « gauche radicale » sur certaines
questions, comme les droits des migrants ou la citoyenneté de résidence, le
centre de gravité des Verts n’en demeure pas moins incertain. Son appel
post-électoral adressé aux forces de gauche, mais aussi aux centristes du
MODEM, en référence au vote Hollande en 2012, le confirme.
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