Ce qui me motive dans la dernière ligne droite de la campagne pour le vote Front de gauche, ce dimanche 25 mai

Marche contre l'austérité, pour l'égalité, 12 avril 2014, Paris

1. La possibilité d'avoir un groupe GUE en troisième position, plus fort que l'extrême droite, au Parlement européen, reconnue par exemple par le journal Le Monde de ce wek end,, la bonne perception de la candidature d'Alexis Tsipras à la présidence de la commission européenne, face aux candidats de l'austérité...autant d'encouragements pour une mobilisation exceptionnelle  dans cette dernière semaine décisive.

 

Affiche de la liste Front de gauche en Île-de-France, à la rencontre des manifestants

de ce printemps à Paris

2. L'abstention est notre principal adversaire. Soyons simples et clairs. 

a) Oui, il y a de l'argent, 1000 milliards quand il s'agit de sauver les banques, il y a les moyens de financer une Europe du progrès social, en lien avec nos besoins ici et dans les autres pays (services public, emplois, protection sociale...) ;  les choix de nos gouvernants qui aggravent la crise ne sont pas les seuls possibles. 

b) Non, nous ne sommes pas les seuls à porter espoir et volonté de changement : les manifestants de ce printemps, le mouvement syndical, les mouvements féministes, antiracistes, pour l'égalité, sont porteurs en France et en Europe de colères et de propositions alternatives qui sont les nôtres. 

c) Oui, il est possible de rompre avec les traités faits par les partisans des politiques austéritaires, la désobéissance est une valeur citoyenne contre l'injustice, que les députés de la France doivent porter. 

d) Oui, c'est utile d'avoir des députés Front de gauche au Parlement européen, qui aura le pouvoir de bloquer le traité transatlantique, et  le matériel de campagne donne de nombreux exemples des combats de Patrick Le Hyaric, qui a entre autres sauvé les subventions pour les associations caritatives.