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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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mardi 12 mars 2013

Avec les mères courage palestiniennes





Soirée de solidarité très forte hier à l’Agora, à l’initiative de l’Association France Palestine Solidarité et de la Ville de Nanterre. La projection du film « Libres dans la prison de Gaza », en présence des réalisateurs, et plus encore les témoignages de la délégation palestinienne, ont bouleversé l’assistance, dont une partie découvrait la situation des 4500 prisonniers politiques palestiniens détenus dans les geôles israéliennes.

Le lendemain matin, des femmes de Nanterre et des femmes palestiniennes prolongeaient la rencontre, autour d’un repas commun, à l’initiative de plusieurs centres sociaux et culturels, à P’Arc-en-ciel, dans le quartier Pablo Picasso.

Détention administrative sans fin, conditions inhumaines, tortures jusqu’à la mort ou aux séquelles irrémédiables, tribunaux d’occupation condamnant sans preuves, refus de rendre les corps aux familles pour ceux qui sont condamnés à plus que la perpétuité, et dont il est probable que les cadavres servent parfois à des trafics d’organes, souffrances des mères qui ne sont pas sûres de voir un jour leurs enfants libérés…Il est urgent de casser le mur du silence des Etats français et européens, des principaux médias.

C’est le but des parrainages lancés par l’Association France Palestine Solidarité, sur une idée de Salah Amouri, jeune franco-palestinien qui a fait 7 ans de prison sans la moindre preuve d’une quelconque culpabilité. Il s’agit de soutenir un prisonnier en lui écrivant, de lui montrer que malgré tout ce qui est fait pour casser la résistance individuelle et collective des Palestiniens, des citoyens savent qu’il existe et qu’ils sont solidaires de la résistance, solidaires des luttes pour une paix juste et durable. Il s’agit d’un message politique au gouvernement israélien : un peuple qui en opprime un autre ne peut pas être un peuple libre. Paix et sécurité ne peuvent exister qu’avec l’arrêt de la colonisation, avec bien sûr la libération des prisonniers. avec le respect des droits du peuple palestinien, tels que définis dans des résolutions de l’ONU qui sont impunément bafouées depuis des décennies.

Cette solidarité, profondément antiraciste, fait l’objet d’attaques haineuses de ceux qui voudraient « casser la résistance des Palestiniens pour qu’ils se cassent » de leur pays, pour reprendre une expression de Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS. La délégation palestinienne a demandé à rencontrer la veuve de Stéphane Hessel, et le maire de la ville voisine de Bezons, Dominique Lespar. Pour avoir fait citoyen d’honneur de sa ville le prisonnier politique palestinien Majdi Ihrima Al-Rimawi, cette municipalité est en effet actuellement l’objet d’une virulente campagne de haine.

Les intervenant-e-s à la rencontre du 11 mars :
Abdelnasser Ferwana, directeur des statistiques au ministère Palestinien des prisonniers.
Raji Sourani, vice président de la FIDH et directeur du comi Palestinien des droits de l'Homme
Jaber Wishah, directeur adjoint du Comi Palestinien des Droits de l'Homme(Gaza)
La re du prisonnier Ibrahim Baroud détenu depuis 27 ans.
La re des frères Zia Falouji détenu depuis 20 ans et Mohammad Falouji détenu depuis 10 ans
rard Perrreau Bezouille, premier adjoint au maire de Nanterre
Jean Claude Lefort, président de l'AFPS, Moncef Chahed, de l'AFPS
Débat aminé par Catherine Dessane, présidente du comité de l’AFPS, et Taoufiq Tahani, vice-président de l’AFPS,qui assurait la traduction.


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