Les Sans-Papiers 92 n'ont pas attendu la parution d'une nouvelle circulaire signée Manuel Valls, annoncée cette fois pour le mois de novembre, pour rappeler à la Préfecture des Hauts-de-Seine l'urgence de régulariser leurs situations administratives. Mesurons bien le courage de ces hommes et de ces femmes, qui pour la plupart travaillent sans que leurs droits de salariés soient reconnus, à la merci d'une arrestation au faciès qui risquerait de les jeter dans un centre de rétention après, désormais, 16 heures dans un commissariat, bref, sans papiers et sans droits, désignés comme boucs émissaires dans une société où continuent de se banaliser les délires de la droite extrêmisée, où montent le racisme et la xénophobie...Avec leurs soutiens -^militant-e-s de la FASTI, de RESF, du MRAP, de la CGT, de SUD, élues et responsables du PCF, du NPA...- ils étaient pas loin d'une centaine à manifester ce mercredi 10 octobre. La réponse faite à la délégation , un nouveau rendez-vous qui devrait être fixé lundi, n'est certes pas une fin de non-recevoir, mais elle est en deçà des attentes. Une assemblée générale est organisée dimanche par leurs délégué-e-s, afin de décider ensemble des suites de l'action.
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