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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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vendredi 17 août 2012

22 août : communistes et syndicalistes paysans se mobilisent pour une filière équitable des fruits et légumes

Août 2011, au Petit-Nanterre

C’est devenu un rendez-vous incontournable. La vente solidaire de fruits et légumes de la troisième semaine d’août, organisée place de la Bastille à Paris et en banlieue par le MODEF, Confédération Syndicale Agricole des Exploitants Familiaux, et des fédérations d’Île de France du PCF, motive de nombreux militants.
A Nanterre comme à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, mercredi 22 août des points de vente à « prix rémunérateurs aux agriculteurs et au juste prix pour les consommateurs » permettront à des habitants de quartiers populaires de goûter des «  produits qualité France ». Le succès est assuré, le bonheur de militer garanti, pendant les quelques heures de rencontre avec des agriculteurs syndicalistes venus du Lot- et - Garonne. Un moment trop court qui fait rêver à un autre monde, au moment où la grande distribution semble imposer sa loi de la mise en concurrence des producteurs à l’échelle de l’Europe et du monde, sa loi de l’écart maximun entre la rémunération du paysan et le prix à l’étalage, sa loi génératrice de privations, de gâchis, de désastre écologique. Ces dernières semaines, le double scandale de la hausse des prix à la consommation des fruits et légumes et de la destruction – jusqu’à 40% dans certaines grandes surfaces – d’invendus encore consommables, a fait l’objet de reportages accusateurs.
Décidément, cette vente à prix équitable lance un débat politique de fond.  Le Front de gauche, pendant les campagnes électorales, a avancé des propositions pour « un nouveau modèle agricole », et le programme l’Humain d’abord garde toute son actualité : « La transition écologique de l’agriculture et la création d’emplois étant conditionnées à la juste rémunération du travail agricole, les pratiques de la grande distribution seront encadrées au moyen de prix minimums aux producteurs et de coefficients multiplicateurs maximums. Nous affirmons également le soutien aux filières alternatives labellisées, vivrières, courtes, de proximité, biologiques et reposant sur une juste rémunération, afin de permettre au plus grand nombre de bénéficier d’une alimentation de qualité, notamment grâce à une évolution des appels d’offre publics permise par un nouveau code des marchés publics ». Cela n’a rien d’utopique, mais la bataille est loin d’être gagnée ! 
Quelques décisions volontaristes  prises par des collectivités locales, l’engagement de citoyens bénévoles dans des AMAP qui permettent toute l’année à des centaines de consommateurs (mais qui ne sont pas des plus pauvres) de s’approvisionner sans intermédiaires auprès de cultivateurs du Bassin parisien, montrent que les choses pourraient changer. Pourtant le rapport des forces reste en faveur des profiteurs d’une agriculture capitaliste pour lesquels les fruits du travail de la Terre ne valent que ce qu’ils rapportent aux spéculateurs.
Alors, on ne lâche rien !

Mercredi 22 août à Nanterre
un rendez-vous convivial et très politique

dès 9 heures, 5 allée des Iris, quartier du petit Nanterre
à partir de 11h, Esplande Charles de Gaulle (près de la gare Nanterre –préfecture)

vente solidaire de fruits et légumes organisée par les communistes de Nanterre et le MODEF (syndicat d’exploitants agricoles familiaux du Lot-et-Garonne)


Nectarines : 2 euros le kg ; prunes : 1,50 euros le kg ; poires : 3 euros les 2 kg ; melons : 3 euros les 2 ; salades : 1 euro les 2 ; haricots verts : 4 euros les 2 kg ; pommes de terre : 4 euros le sac de 5 kg ; tomates : 1,50 euros le kg.

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