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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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vendredi 27 avril 2012

Bourgeois, si tu continues...

Il y a des jours où on est encore plus content que d'autres que l'Humanité existe.

Que de hargne toute la semaine contre cette une, qui dénonce la tentative de falsifier la signification du 1er mai, jour de la lutte des travailleurs et de leurs organisations syndicales, commise sans vergogne par un pov' président plutôt mal en point. Oui, c'est vrai, Philippe Pétain l'a fait avant lui, et ce Pétain a mal fini, non sans  avoir fait encore plus de mal au pays que Sarkozy ( enfin espérons-le, qu'il n'aura pas l'occasion, Sarko, de jouer le petit maréchal de la décomposition de la droite, qui va éclater en vents pestilentiels).
Que le journal fondé par Jaurès est donc cruel, avec ce pov' petit président, qui, le 6 mai, pourra prendre une retraite friquée, qui pourra, puisque c'est son but dans la vie, réaliser son rêve de gagner encore plus d'argent ! Et allez, c'est pas Hollande qui lui prendra tout au delà de 30 000 euros par mois !
Ce n'est pas la première fois depuis la Libération que la droite extrême s'exhibera le premier mai. L'ameutement cher au père et à la fille Le Pen a déjà fait au moins une victime : des pov'cons racistes et assassins, qui paraît-il passaient là par hasard,  ont noyé, il y a quelques années, Brahim Bouarram dans la Seine. Depuis, comme chantait Brassens, "jamais son trou dans l'eau n's'est refermé".
C'est donc à la mémoire de Brahim Bouarram, au pont du Carrousel, à 11 heures, que commencera mon premier mai 2012. Et bien sûr dès 15 heures, à Denfert-Rochereau, je manifesterai avec la FSU, puis, bien avant la Bastille, je finirai avec le cortège du  Front de gauche.
Parce qu'il faut qu'on soit très très nombreux pour leur montrer, à tous ces héritiers d'un vieux monde pourri, que le monde du travail, c'est pas des lèche-botte des riches, c'est pas des misérables bernés par les politicards et les journalistes carriéristes qui leur répètent que la lutte des classes c'est le mal et que les diktats des marchés financiers c'est un moindre mal salutaire, que c'est la faute des immigrés si leurs patrons délocalisent la production et les virent comme des malpropres.
Parce qu'il faut bien lui montrer, au futur président, que la résistance, la solidarité et la révolution citoyenne restent des idées neuves et fécondes en France, en Europe, dans le monde.
Parce que c'est de famille. Mon grand père, qui avait combattu ceux qui  avant guerre préféraient Hitler au Front populaire,  chantonnait souvent, quand j'étais petit,: "Bourgeois, si tu continues, la classe ouvrière te montre les fesses, bourgeois, si tu continues, la classe ouvrière te montre le cul !".
Un refrain que je dédie à tous les faux-culs qui prétendent faire l'opinion et qui osent jouer les indignés en lisant  la une de l'Huma, mais qui restent sans voix devant les obscénités  proférées par Le Pen et Sarkozy.

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