Des centaines de lycéens de Joliot- Curie se sont rassemblés
jeudi 19 janvier devant la préfecture des Hauts-de-Seine, pour demander la
régularisation de la situation administrative des élèves majeurs « sans
papiers » de l’établissement, la levée de l’Obligation à Quitter le
Territoire Français qui frappe la mère de l’un d’entre eux, Vadim Ursan.
Des représentants de la communauté éducative – des dizaines
d’enseignants et de parents -, des élu-e-s, des syndicalistes, la présidente de
la Ligue des Droits de l’Homme 92, des représentants des forces de gauche (PCF-
Front de gauche, NPA, PS, Vert-EE) étaient venus apporter leur soutien.
Jacqueline Fraysse, députée et Patrick Jarry, maire de Nanterre, alertés par le
Réseau Education Sans frontières, qui a mis en ligne une pétition
sur son site national, et par l’administration
de l’Education nationale, avaient écrit au préfet pour que le dossier de Mme Ursan
soit réexaminé.
Une délégation a été reçue par le secrétariat du cabinet du
Préfet. Engagement a été pris que Mme Urban sera reçue vendredi 20 janvier, veille
de l’expiration du délai légal avant que l’OQTF puisse être appliquée par la
contrainte, accompagnée de soutiens, par le service des étrangers, dans le but
de réexaminer son dossier. Ce premier
résultat de la mobilisation ne répond pas encore aux inquiétudes et aux
revendications des lycéens. Aucune avancée n’est en effet annoncée pour que
Vadim, élève de terminale S, qui passe le BAC dans quelques semaines, qui va s’inscrire
à l’Université, ainsi que d’autres lycéens « sans papiers », obtiennent
des titres de séjour.
Les jeunes Nanterriens de Joliot -Curie, dont le nombre, le
calme et la détermination dans leur lutte solidaire ont été unanimement salués,
semblent décidés à continuer l’action autant qu’il le faudra.
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