Retrouvailles samedi à Nanterre, dimanche dans le carré de tête
de la manifestation "Ensemble pour les droits et la dignité des
migrant-e-s", de Belleville à l'Hôtel de ville de Paris. Les ouvriers du
collectif des "Oubliés de Saint Paul" de Nanterre et leurs soutiens
sont toujours unis dans la lutte pour obtenir la régularisation de tous.
Leur revendication : « Nous travaillons, nous
demandons nos droits » et leur cri : « Y’en a marre d’être sans
papiers », étaient en phase avec la manifestation, composée surtout de
travailleurs et travailleuses sans papiers uni-e-s derrière la banderole
commune des syndicats et des associations. Autre cortège où éclataient beaucoup
de détresse et de colère : celui des étudiant-e-s menacé-e-s d’expulsion, demandant
l’abrogation de la circulaire Guéant qui leur interdit de travailler en France après
leur diplôme. Bien sûr, la banderole historique des Sans Papiers 92, comme
celles d’autres collectifs, rappelaient que la lutte pour la régularisation des
sans papiers dure depuis plus de quinze ans…
En ce dernier dimanche avant les fêtes, alors que souffle
sur le pays un vent mauvais de xénophobie et de racisme, alimenté par les coups
bas des politiciens de l’UMP et du FN, c’est une manifestation salutaire d’indignation,
de fraternité et d’espoir citoyen qui a traversé Paris, à l’occasion de la
journée internationale d’action pour conquérir les droits de la personne
humaine et du travailleur exprimés dans la Charte mondiale des migrants rédigée
à Dakar lors du Forum Social Mondial.
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