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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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lundi 10 octobre 2011

Primaires socialistes : éléments d'analyse nanterrienne

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Très courte majorité au premier tour à Nanterre pour François Hollande, donné d'avance largement gagnant par les instituts de sondages, et pour qui section locale et élu-e-s du PS s’étaient mobilisé-e-s. 2,5 points en dessous de la moyenne nationale, il est talonné par Martine Aubry, qui est 3,5 points au dessus de cette moyenne. Les écarts avec Suresnes, ville de droite dans la même circonscription législative, bien que les résultats restent encore partiels pour cette ville, sont intéressants.
Ségolène Royal a des scores élevés, jusqu’à 18%, dans les quartiers populaires, en particulier Parc Sud et  Petit Nanterre, dans lesquels le nombre de votants est relativement plus faible. Est-ce la raison pour laquelle Arnaud Montebourg, à trois points en dessous de son score national, fait un meilleur score dans le centre-ville que dans ces quartiers ?
Bien sûr, même si le PS, aidé par les grands médias nationaux, peut être satisfait de ces primaires, leur enseignement doit être relativisé. Par exemple, à Nanterre, aux présidentielles 2007, c’est 12 771 voix qu’avait eues la seule candidate du PS au premier tour, et 21 127 voix qu’avait rassemblées la candidate de la gauche, au deuxième tour, sur 42 000 électeurs inscrits et 34 082 suffrages exprimés. Les 3096 participants au premier tour des primaires du PS à Nanterre étaient surtout des électeurs socialistes, mais aussi des électeurs Verts-Europe-Ecologie, et même quelques électeurs Front de gauche qui n’en restent pas moins déterminés à voter Jean-Luc Mélenchon au premier tour en avril 2012.
Le message que les participants aux primaires du PS ont envoyé, notamment avec le score « surprise » du candidat qu’ils ont jugé le plus à gauche, Arnault Montebourg, ne peut qu’encourager le travail des militant-e-s du Front de gauche pour que toute la gauche gagne les élections présidentielles et législatives avec un projet de réel changement, en rupture avec la soumission aux marchés financiers, répondant aux besoins et aux exigences exprimés par le mouvement social, à la hauteur de l’urgence de réorienter la construction européenne, s’engageant pour l’élection d’une assemblée constituante qui nous libère des Institutions antidémocratiques de la Vème République.

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