- Désignation d’une équipe d’animateurs (qui pourront être renouvelés
régulièrement).
- Mise en place d’un calendrier d’initiatives
- Finalisation d’un appel présentant les valeurs et objectifs du comité local
Cette réunion peut, à mon avis, permettre
d’impulser dans notre ville, dans nos quartiers, de véritables assemblées citoyennes, co-animées
par les forces politiques, syndicales, associatives, les collectifs et les
individus engagés dans des luttes de résistance au néolibéralisme, dans la
recherche d’un projet alternatif.
Pour en finir avec le sarkozysme, pour une
victoire de la gauche à la présidentielle et aux législatives de 2012 qui soit
à la hauteur des indignations, des colères, des besoins et des revendications
portées par les mouvements sociaux, c’est dans tout le pays que monte la
nécessité de rendre la politique aux citoyens, aux habitants, aux travailleurs,
à celles et ceux qui souffrent de la crise, des injustices, des
discriminations. Une victoire électorale de la gauche ne pourrait que décevoir,
si ce n’était qu’une alternance, si elle ne s’appuyait pas sur des
mobilisations, des luttes de classe, sur une révolution citoyenne porteuses
d’exigences fortes à la hauteur des défis économiques, démocratiques, sociaux,
écologiques...
Depuis l’invention du
Front de gauche, après la victoire trahie du non au traité constitutionnel
européen, une dynamique a commencé à se créer ; la construction politique
s’élargit, bien au-delà des partis et organisations qui en sont à l’initiative.
Avec le choix de Jean-Luc Mélenchon comme candidat commun à la présidentielle,
avec la publication du programme « L’humain d’abord », base solide de
propositions à débattre et enrichir, avec l’aspiration à participer aux débats
et aux décisions sans forcément adhérer à une des organisations existantes,
tout montre que cette dynamique n’en est qu’à ses débuts.
Le plus difficile reste à
faire. Montrer qu’il est possible de résister aux marchés financiers, d’ouvrir
des perspectives pour sortir de la crise du capitalisme en dépassant ce système,
en France, en Europe, dans le monde. Créer les conditions pour que les acteurs
de nos luttes communes, des mouvements sociaux, s’emparent de la politique, investissent
le Front de gauche. Ecouter et partager les colères, les indignations, parler
clair et vrai, dans les quartiers et sur les lieux de travail, pour faire
reculer la résignation, reconstruire du
sens au vote et à l’engagement pour changer la politique.
Le 20 octobre, à Nanterre, commençons à mobiliser ensemble nos énergies
citoyennes.
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