3éme jour de grève au collège Evariste Galois

3 ème jour de grève des personnels et de mobilisation des parents FCPE au collège Evariste Galois de Nanterre. Dans la matinée, une assemblée générale commune devait permettre de réfléchir aux suites de l'action commune. L'inquiétude et l'exaspération se font sentir. Non seulement malgré plusieurs entrevues avec des délégations, dont l'une s'est rendue hier jusqu'au Ministère, où elle a tout juste pu déposer un rapport écrit, l'administration semble "laisser pourrir" la situation. Alors qu'un point de non retour est atteint, que le départ du chef d'établissement est considéré maintenant par la très grande majorité des parents et des personnels comme la seule solution pour une vraie remise à plat des moyens pédagogiques et du fonctionnement, alors que chacun sait maintenant que ce Principal a créé les mêmes problèmes et les mêmes conflits ailleurs, on s'explique mal ce refus de prendre ses responsabilité par des responsables de l'Education nationale, qui avaient été informés déjà l'an dernier de graves dysfonctionnements au collège Galois.

  Ce matin, enseignants et parents s'étonnaient et s'indignaient de ce qu'ils avaient compris des dernières "réponses" de l'Inspecteur d'Académie : si ça continue, aurait-il dit, je vais faire savoir aux parents d'élèves qu'ils peuvent inscrire leurs enfants dans d'autres collèges de Nanterre, il y a de la place. Cette menace sur le devenir de l'établissement, déjà victime de la libéralisation de la carte scolaire et des restrictions de moyens pour l'enseignement prioritaire, est particulièrement inquiétante.
 Autre étonnement : l'absence de réaction de la Municipalité de Nanterre depuis le début du conflit, si ce n'est la présence d'agents municipaux de la Tranquillité publique, sympathiques et utiles au demeurant, devant l'établissement. Comment expliquer, qu'à l'exception de Nadine Garcia, Conseillère générale du quartier, et  de Caroline Bardot, Conseillère régionale, les élu-e-s de Nanterre, dont certains entendaient pourtant l'an dernier jouer un rôle de premier plan dans la défense de l'enseignement prioritaire, semblent ne pas avoir trouvé le temps de venir s'informer sur place de ce que pensent les personnels et les parents?