RAS nucléaire, rien à signaler :
un documentaire à voir, si vous l’avez manqué hier soir sur ARTE. Des témoignages de prolétaires des centrales nucléaires. Matière à réfléchir sur la lutte de classe au XXIème siècle, dont un des enjeux, non des moindres, est la sécurité de tous…
« On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés... » (présentation copiée sur le site d’Arte)
Lire aussi un article du Monde Diplomatique ( n° d'avril 2011) sur les dangers de la dérégulation dans le nucléaire
un documentaire à voir, si vous l’avez manqué hier soir sur ARTE. Des témoignages de prolétaires des centrales nucléaires. Matière à réfléchir sur la lutte de classe au XXIème siècle, dont un des enjeux, non des moindres, est la sécurité de tous…
« On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés... » (présentation copiée sur le site d’Arte)
Lire aussi un article du Monde Diplomatique ( n° d'avril 2011) sur les dangers de la dérégulation dans le nucléaire

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