Nombre total de pages vues

40 mars 2016, Place de la République, Paris

40 mars 2016, Place de la République, Paris
cliquer sur l'image pour l'animer

Nanterre en colère

Nanterre en colère
cliquer pour lire les propositions sur le droit du travail JLM 2017

En 2017, changeons la politique !

En 2017, changeons la politique !
cliquer sur la syllabe manquante pour en savoir plus

mardi 29 mars 2011

L'Elysée a choisi le nouveau parrain du Prince Jean Sarkozy.

Jeudi : le film est monté.
Mercredi,Pemezec se dégonfle déjà
Mardi : c'est vraiment une bataille de chiffonniers à L'UMP. J'attendais une fronde du côté de vrais-faux sarkozystes élus au détriment des candidats officiels de l'Elysée, et voilà qu'aujourd'hui c'est Philippe Pemezec qui rue dans les brancards. Il vient d'annoncer sa démission du poste, décidément peu enviable, de secrétaire départemental de l'UMP, déclarant qu'il envisage même "la possibilité de se présenter au poste de président du conseil général des Hauts-de-seine". Il va donc y avoir du rififi en Sarkosie, jeudi, et le rôle de meilleur ennemi de Devedjian, nouveau chouchou de la famille présidentielle,sera, semble-t-il, l'objet de concurrences plus ou moins déloyales, voire d'échanges nourris de boules puantes. A lire quand même : mon billet de ce matin, pour ceux qui prendraient le feuilleton en cours, c'est bien d'avoir le résumé des épisodes précédents.  

Détail d'une photo publiée
sur le site du Parisien
C'est Le Parisien de ce matin qui nous l'apprend : depuis le palais de l'Elysée, Sarkozy père et fils n'ont pas traîné, pour adouber Patrick Devedjian, qui est ainsi à nouveau devenu leur féal et retrouvera  donc très probablement jeudi son fauteuil de Président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Le parti du Président est en butte à de sévères dissensions, encore aggravées depuis les cantonales où s'est exprimé le dégoût de la politique de casse des acquis sociaux, des services publics, des solidarités et valeurs républicaines, imposée contre la majorité de l'opinion, et où est devenu évident le danger de montée du FN, encouragée par les reculs de la démocratie et par la xénophobie d'Etat qui fait office d'idéologie officielle. La cuisine de l'Elysée en est donc réduite à retouiller une vieille mayonnaise pour avoir un président à son service dans le département considéré comme son arrière-cour. Le seul qui a l'air de prendre ça à la rigolade, si on en croit les images de propagande agréées, c'est Jean Sarkozy, vite consolé de la perte (politique) de sa maraine Isabelle Balkany, et apparemment ravi du nouveau parrain que la famille a choisi : Patrick Devedjian.
 Les conseillers généraux "divers droite" qui ont été élus dimanche aux dépens des candidats officiels de l'UMP feront-ils partie de la ronde des bisounours jeudi ? Pour Jean-Claude Caron, "indépendant" qui a gagné le siège de Rueil-Malmaison contre le poulain du maire-ministre Ollier, sa rentrée dans les rangs du groupe des 26 "UMP-Nouveau Centre et apparentés" est déjà annoncée sur le site du Conseil Général. La petite histoire n'aura sans doute pas grand chose à retenir non plus d'éventuelles frondes de Jean-Christophe Fromantin, maire de Neuilly qui aurait pris des distances avec le clan Sarko, d'Arnaud de Courson, le "diverse-droite" tombeur d'Isabelle Balkany, de Jean-Jacques Campan, qui n'a pas encore d'étiquette,  pas plus que de  Thierry Solère, UMP aux ambitions déçues.
 Les 16 conseillers généraux de gauche (8 communistes-Front de gauche et citoyens, 7 socialistes, 1 Europe-Ecologie-les Verts) s'efforceront, à l'occasion de cette élection plutôt guignolesque du président déjà nommé à l'Elysée, de faire entendre les besoins de changement de la population des Hauts-de-Seine, et de montrer qu'il est urgent de construire et gagner ensemble une autre politique, en rupture avec un sarkozysme à bout de souffle. 

Aucun commentaire: