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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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mardi 12 octobre 2010

12 octobre : grévistes et manifestants haussent le ton

photothèque du mouvement social


Les jeunes descendent dans la rue


L'imagination contre le pouvoir



Nanterre et les Hauts-de-Seine en force


 Face à l’obstination et au mépris du peuple que le gouvernement continue de manifester, que faire maintenant ?
Un zapping ce soir sur les sites des organisations syndicales, quelques heures après la dispersion des cortèges, confirme que dès demain, la radicalisation des formes de lutte est à l’ordre du jour des assemblées de salariés.
Après de récents sondages d’opinion, la réussite incontestable de la journée y encourage. « Pas de lassitude mais une vraie colère face à un gouvernement atteint de surdité aigüe » pour la CFTC ;
« 244 manifestations ont rassemblé 3 ,5 millions de manifestants », selon l’estimation de la CGT…Si le gouvernement continue de minorer les chiffres, tous les médias reconnaissent que la lutte se renforce et s’élargit, avec en particulier un début de forte mobilisation des lycéens et des étudiants, qui, selon l’UNEF, ont été 150 000 à descendre dans la rue..

Pour la CGT, qui organise une consultation individuelle de ses adhérents, « il s’agit d’aller au bout de ce puissant mouvement revendicatif. C’est pour cela qu’elle appelle les salariés à prolonger cette mobilisation, à tenir dans l’unité syndicale des assemblées générales sur tous les lieux de travail, à discuter partout, dans le privé comme dans le public, du principe des arrêts de travail, à décider démocratiquement des formes assurant la permanence de l’action. Grèves reconductibles, nouveaux débrayages, points de rencontres publics, rassemblements réguliers devant les permanences parlementaires, débats, meetings unitaires, toutes formes d’actions innovantes et diversifiées doivent permettre d’élargir encore le mouvement.».

La FSU, «dans un contexte où la contestation s’amplifie, où la journée intersyndicale du 12 octobre est une nouvelle réussite, où des mouvements reconductibles sont envisagés dans différents secteurs pour les jours à venir, la FSU appelle à faire du samedi 16 octobre une nouvelle journée massive de manifestations partout en France. La FSU a appelé les personnels à débattre des modalités pour étendre encore et généraliser ce mouvement de grève et de manifestations et décidera avec eux des suites à donner à l’action. Elle réunit un bureau fédéral extraordinaire jeudi matin et proposera de nouvelles mobilisations à l’intersyndicale qui se réunit l’après midi.»

La CFTC « appelle à persévérer à défendre un projet responsable. Rendez-vous samedi prochain. », Solidaires « à tenir des assemblées générales unitaires et reconduire la grève », estimant que le « blocage du pays » est le seul moyen de faire céder le gouvernement.

La CFDT appelle le gouvernement à "sortir du blocage" et rappelle que « l’intersyndicale n’a jamais appelé à une grève générale reconductible"  et « que ce sont les salariés qui décideront dans les Assemblées générales qui devront être démocratiques ».

L’UNSA, sans autre commentaire, se réfère au communiqué commun du 8 octobre, lequel, rappelons-le, engageait à « mettre à profit les prochains jours pour élargir et amplifier la mobilisation de toutes et tous pour qu’elle soit déterminante ». Les signataires « appelaient « leurs organisations à prendre ensemble des initiatives dans les territoires, les entreprises et les administrations. La tenue d’assemblées générales et l’organisation de consultations unitaires des salariés sur leur lieu de travail pourront permettre de définir démocratiquement le rythme, les formes et les suites de l’action. »

La CFE-CGC, qui n’est pas signataire de ce texte, « fera connaître le 13 octobre les suites qu’elle entend donner à la mobilisation » et précise qu’elle «refuse toute grève reconductible ou généralisée. »

FO, qui n’avait pas signé non plus le communiqué unitaire, constate que « le mouvement ne cesse de se renforcer », sans donner ce soir de consignes nouvelles à ses adhérents.

L’unité d’action des organisations syndicales est précieuse et fragile. La participation en grand nombre des salariés aux assemblées générales et aux actions décidées ensemble, la réussite de la nouvelle manifestation citoyenne de samedi 16 octobre, à laquelle appelleront toutes les organisations, sont indispensables pour que le mouvement continue de se renforcer et trouve des formes nouvelles.



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