Ce matin, plusieurs dizaines de travailleurs sans papiers, accompagnés de responsables de l’Union locale des syndicats CGT de Nanterre, se sont retrouvés à 9 heures au siège de la direction départementale du travail, 13 rue de Lens. « C’est un grand jour », l’expression n’avait rien de banal : elle contient la détermination intacte de ces grévistes qui tiennent depuis le mois d’octobre, la conscience d’avoir obtenu par cette lutte éprouvante une première grande victoire qui compte pour tous les salariés, avec ou sans papiers.
Reste à gagner l’application des engagements du Ministère par les préfectures. Celle des Hauts-de-Seine est au pied du mur : les 37 dossiers des salariés nanterriens ont été acceptés par la direction départementale du travail. Quelques autres, dont deux de salariés d’ISOR, étaient toujours en attente de l’indispensable « cerfa » que l’employeur doit remplir. D’autres dépôts de dossier sont organisés dans les préfectures cette semaine. Pour les Hauts-de-Seine, la CGT annonce un peu plus de 500 dossiers constitués, sans compter ceux des femmes travaillant dans l’aide à la personne qui devraient être centralisés à Paris.
La vigilance et la mobilisation ne se relâchent pas : plus de 6000 travailleurs attendent leur carte de séjour : un testing géant sur la sincérité des engagements de l’Etat à mettre un terme à l’arbitraire préfectoral et à régulariser les salariés qui « bossent ici, vivent ici ».
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