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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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dimanche 6 décembre 2009

Ah, ça ira…

La mémoire de la colère du peuple fait partie de notre identité nationale. photo : 7 octobre 2009 à Paris, affiche en marge du rassemblement intersyndical

« Sarkozy, noble authentique, Villepin, roturier » : c'est sous ce titre en forme de provocation en duel – pratique interdite depuis Richelieu, mais restée très « classe » jusqu'à l'aube du siècle dernier – que le Figaro fait état d'un petit bouquin, dont l'auteur fait son beurre en triant entre authentiques aristocrates et « honnêtes bourgeois » ayant quelque peu usurpé leur particule. Remarquons qu'aucune allusion n'est faite dans l'article à l'arbre généalogique du deuxième personnage que le titre de l'article présente comme aussi roturier que vous et moi, lequel titre apparaît donc comme une pure vacherie entre lignées de l' UMP.


Ce qui est dit de Sarko n'a rien de surprenant : «Nicolas-Philippe Piot a tenu compte de la noblesse d'origine étrangère, dont le premier représentant est le président de la République Nicolas Sarkozy de Nagy-Bosca. Confirmant l'extraction noble du chef de l'Etat, le guide précise que ses ancêtres hongrois ont bénéficié de lettres de noblesse attribuées par le roi Ferdinand II en septembre 1628, à Vienne ». Il a donc plus de sang bleu que bien des patrons dont il est le serviteur. Ainsi, « ancien président du CNPF, le patronat français, Ernest-Antoine Seillière ne doit lui son titre de baron qu'à la relève arbitraire par ses ancêtres d'une branche cadette éteinte, renforcée en 1886 par des quartiers de noblesse papale sans aucune valeur en France. ». D'autres s'en sortent mieux. Ainsi Geneviève de Fontenay, quant à elle, est en quelque sorte réhabilitée : son nom est un « alias » issu de la Résistance, sans aucune prétention nobiliaire, officialisé à la Libération. Bon sang ne saurait mentir : Miss france, qu'elle soit Beur ou Normande, est une fille du peuple !


C'est vrai, quoi ! en pleine campagne UMP sur l'identité nationale, vaut mieux savoir à qui on a affaire. « Qu'un sang impur abreuve nos sillons », comme chantaient les Marseillais et autres républicains patriotes, levés en masse contre les Emigrés de Coblence, venus se venger avec l'armée des tyrans de l'abolition des privilèges, authentiques nobles à particules, rêvant de passer les sans-culottes au fil de l'épée !


Comment s'étonner que dans la réforme des lycées, l'enseignement de l'histoire fasse les frais des suppressions de postes de prof, quand les paroles de la Marseillaises sont à apprendre par cœur dès l'école primaire, plutôt qu'à expliquer ?


Quant au "ça ira", pour écouter ce joyau de notre identité nationale :

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