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jeudi 12 février 2009

Lyannaj Kont Pwofitasyon



Guadeloupe, le lourd héritage colonialiste et esclavagiste


À la Martinique comme à la Guadeloupe, la mémoire des luttes des esclaves imprègne les consciences et les luttes sociales, dirigées contre la mainmise des descendants des colons sur l'économie.
Dans l'Humanité de vendredi, retour sur les raisons profondes du conflit dans les Antilles.


« Nous avons adopté la position verticale. » Parole de Guadeloupéens en lutte, en forme de clin d'œil à Césaire, qui se définissait comme un « Nègre vertical », émancipé de la position de l'esclave à l'échine courbée. Comment comprendre la référence à l'histoire esclavagiste, omniprésente dans le mouvement social qui secoue depuis un mois les Antilles ? C'est que cette histoire lourde, longtemps taboue, a forgé, dans ces îles les consciences, les mentalités et les rapports sociaux.


« L'ancêtre africain, puis hindou, a été arraché à sa terre lointaine pour féconder de sa sueur et de son sang d'esclave le sol martiniquais. L'ancêtre européen a été le « conquistador » qui a marqué le pays de sa forte empreinte de domination (…). L'aujourd'hui martiniquais ne peut se comprendre pleinement sans plonger le regard dans ces deux siècles de colonisation qui ont précédé l'abolition de l'esclavage », écrit l'historien communiste Armand Nicolas dans son Histoire de la Martinique.


L'histoire de l'esclavage a marqué ces îles au fer rouge. Au point que cent soixante et un ans après l'abolition, les descendants des colons blancs esclavagistes conservent une mainmise quasi-totale sur les économies de la Martinique et de la Guadeloupe, perpétuant des rapports de domination et d'exploitation hérités d'un autre âge. En contrepoint, et malgré le tabou que constitua longtemps son évocation, la mémoire des luttes des esclaves imprègne les consciences et les luttes sociales. « Cela fait 400 ans qu'ils vivent sur notre dos. Cela doit cesser, maintenant », résume Elie Domota, secrétaire général du syndicat UGTG, porte-parole du collectif « Lyannaj Kont Pwofitasyon » à l'origine de la grève générale guadeloupéenne.


Pour lire la suite de l'article de Rosa Moussaoui sur le site de L'HUMANITE, cliquer sur le titre du billet

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