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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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En 2017, changeons la politique !

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mardi 25 novembre 2008

Le pont était barré


« A l'occasion de la tenue le 25 novembre de la conférence interministérielle euro-africaine sur « migration et développement », Des ponts pas des murs appellait à la mobilisation pour dénoncer le mépris général manifesté par les Etats à l'égard des sociétés civiles, qui n'ont quasiment pas été associées au processus d'élaboration du contenu de la conférence ministérielle de sa déclaration finale, et qui, malgré nos demandes, ne seront pas représentées à la conférence.


 

Le sommet citoyen du 17 et 18 octobre a connu une forte mobilisation pour dénoncer les graves conséquences de la politique européenne d'immigration et proposer des alternatives à une Europe qui se transforme en forteresse, une Europe source de déséquilibres entre le Nord et le Sud. La déclaration de Montreuil et les recommandations, issues de ce sommet citoyen, se veulent force de proposition pour promouvoir une approche des migrations et du développement fondée sur les intérêts mutuels des migrants, des sociétés du Nord et du Sud.

Afin de faire connaître ces deux documents et nos revendications, nous devons poursuivre la mobilisation.

C'est pourquoi nous appelions à un rassemblement le 25 novembre à 12h à l'angle du pont de Grenelle et du quai de Grenelle.

Une délégation, issue des signataires de la Déclaration de Montreuil, a demandé à être reçue à la conférence interministérielle afin de communiquer les recommandations aux participants.

En mémoire des morts aux frontières, des fleurs ont été jetées dans la Seine , afin de rappeler les conséquences des politiques migratoires actuelles. »

Le texte ci-dessus est l'appel du collectif « Des Ponts, pas des Murs » (que j'avais transmis à mes listes de diffusion) dont je n'ai fait que changer les temps des verbes, après coup. Entre la maison de Radio France en grève et un petit détachement de gendarmes mobiles, nous étions plusieurs dizaines de militant-e-s associatifs, syndicalistes, politiques, à avoir pu nous rendre au rendez-vous. Les organisateurs de la conférence interministérielle nous ont fait savoir par les services de police de la Préfecture de Paris qu'ils ne voulaient pas recevoir le texte de l'appel de Montreuil, pourtant photocopié en couleurs à leur attention. Pas plus que la gerbe à la mémoire des victimes de leur politique de l'immigration, que nous n'avons pas pu nous résoudre à jeter à la Seine. Seules de blanches roses ont dérivé au fil de l'eau. Quant à la gerbe, peut-être est-elle encore sur le pont de Grenelle, peut-être a-t-elle été rapportée dans le bureau de M. Préfet de Paris, triste trophée.

Un communiqué de presse du collectif « Des Ponts, pas des Murs » a été rédigé, et nous avons l'espoir que des rédactions le feront paraître.


 


 


 


 

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